L’HOMME AU VERTIGE DE L’AMOUR
O L’Homme qu’atterre le monde
A se taire – assomme ses rondes
A ras de terre tombe et succombe
Aux durs fers
d’affaires qui sombrent
Homme que le soleil n’éclaire
Résonne au sommeil qui t’enterre
Au seuil du royaume des ombres !
Laisse tonner l’accueil du nombre
Si ton amour est sans vertige
Saisis le moment d’un litige
Pour passer l’âme d’un sourire
Dans la trame de vos désirs
Nul silence ne t’est attente
Ni vie lasse vraiment patiente
Garde donc temps pour tout partage
Bord à bord avec tout voyage
Là bien en quête d’inconnu
Pour l’égalité mise à nu
Par ta solitude en souffrance
Ton autre par son corps l’encense
Si toi – Homme de peu de liens
T’adonnait au feu de tous biens
Il en resterait un d’azur
Au front de l’horizon obscur
Ce serait le sens de l’amour
Ouvert aux moindres beaux ajours
Qu’aucune limite n’arrête
Ni qu’aucun pouvoir ne sécrète
Deux somme toute différence
Il est fontaine de présence
Et charrie l’Homme infini
Qu’aucun mystère ne dénie
O Magie du moment-surprise
Où les amants restent en prise
Et parient sur tout devenir
Dans la minute en leurs désirs
Cette irréductible invention
Unit raisons à la passion
Ce qui vaut pour l’Humanité
De l’or en toute égalité
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire