LES LIGNES ET LE PAYSAGE D’UNE JEUNESSE
La ligne du vent
Sur le buisson qui frémit
La ligne du temps
Sur le jeu partagé des heures
Qui passent
La ligne de chance
Dans les mains qui flambent
Les cartes
La ligne du savoir
Sur le mur du lycée qui flagelle
Le hasard
Le chemin en bris de paroles
Qui fusent dans
Le soir
Et le soleil en éclats
Sous l’auvent
Toute automobile qui
File sur le fleuve
De la rue
Et l’oubli qui borde ses lèvres
Fabrique des chants
Ligne de cœur :
Cette jeunesse qui pousse
A l’embellie
Ce qui dure
Avec sa fraternité et
Avec ses amours
Reste le temps vaincu
Et avec lui :
Toutes les lignes alors
Suspendues
Au désir
Le septième ciel
Par-dessus toute chance
Et tant de mystère
Diagonalise
Le savoir
Avec des sourires
Qui n’attendent rien
Des prières :
Comme si elles étaient toutes
Exaucées avant l’heure
Du couchant …
Voilà le temps rendu infini
Avec le vent suspendu
Qui ouvre à la dénudation
De l’instant pour
La nuit à venir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire