jeudi 15 mai 2014

LA DIFFERENCIATION PAR LE TEMPS RASSEMBLE



LA DIFFÉRENCIATION PAR LE TEMPS RASSEMBLE !!!



Ne nous inquiétons pas :
Le temps a son bigbang comme
Le papillon s’incendiant
A la lumière –
Mais qui avec son battement d’ailes
Fabrique l’instant piqué
Sur les étoiles
Filantes en
Un jour de
Grâce

Et le solide éléphant trompant la mort –
En traversant des déserts
Fabrique sa propre
Durée
De même : les oiseaux
Qui migrent par-delà mers
Et continents
Déplacent les fuseaux
Horaires

Notre terre qui varie de
L’ombre à la lumière
De la nuit au
Jour
Passe les saisons
Pour les arbres qui
Les ruminent
Nus – fleuris puis
Chevelus –

Et l’amour parcourant
La minute pour le jour –
Le jour pour l’année
L’année pour
Toute une
Vie mordue
A pleines dents

L’Humain qui – toujours varie
Le ravit ce temps qui
Peut avaler les murs

Le temps qui va – vient – court
Mais se vole dans toutes
Les créations in abrupto
Comme pour un
Éternel printemps

Le poète lance encore des oracles
Qui essoufflent le destin
Et entérinent la chose
Publique …
Oracles-pavés jetés
Pour arrêter
La durée
Avec mille fleurs-barricades

Si aucune circulation
Ne se transforme en routine
Elle lance une trace
Au lointain
Qui imprime l’anonymat
D’oiseaux dans ses
Passages d’âmes …

Alors nous pensons domestiquer
Le temps avec nos empreintes
D’humains empruntant
Au tamis de la
Mémoire
Tout ce
Qui insiste à revenir
En poussières de présence
Sortie de la représentation

De même sortant de cérémonials pieux –
Qui grandira parmi les graines
De la liberté –
Semées dans notre humus
Au milieu de toutes
Les racines
Seules – convergeant
Dans un temps qui dure
Et se renouvelle

Non ! Pas d’inquiétude sur le devenir
Si nous ne manquons ni
Floraison – ni moisson
Pour nos renaissances
Là où elles n’attendent plus aucune prière
Là où elles ne se joignent
Ni au sablier des heures
Ni aux horloges et aux cloches
Qui sonnent

Le temps incomptable des rêves
Passe sur le fil de la vie
Sur lequel nous
Allons et …
C’est une grâce qui peut
Nous faire danser
Ici et ailleurs
A l’avenant
D’un poème
Rentré dans nos lèvres
Qui chuchotent
Des appels à
L’horizon !

Patience ! Il ne s’agit pas
D’assaut lancé contre
La mesure de la
Mémoire
Nous savons comme le soleil
La lune et les étoiles
Nous indiquent
Des routes
Sur notre terre qui n’est
Pas menacée par
L’éternité d’un
Hasard faisant
Découverte
Et loi d’univers

La surprise de ce temps
Nous la projetons –
Indemnes de
Certitude
Vers des sauts d’abîmes
Pour combler quand-même
Les différences d’êtres
Qui creusent toute
Durée sur cette
Terre

Mais qui pourrait
L’annihiler dans une seule
Et même matrice
De guerre
Pouvant tout
Faire exploser
Avec des machineries
De Kapital où « time is money »
C'est-à-dire temps virtuel
Pour temps réel : juste là
Où chaque homme
Parmi nous ne
Compte que
Comme numéro bon
A acheter ou à jeter
Selon l’ordre
Des places

Machinerie !! Tout revient
A traiter du temps
Avec la course
Pour gagner
Le plus
Autour d’énergies et de forces
Qui ruinent l’Homme
Infini dans l’univers
En expansion
Infinie
Et fabriquent ainsi
Du temps mort
Pour hommes morts
Sans plus recherche réelle
Ni création réelle
Ni amour réel

Ainsi – que deviendrait la terre
Et que deviendrait l’univers
Si nous devions abandonner
Notre temps pour
Une vie sans
Vie soumise
Aux aléas  du temps comptable
Qui pourrait tout emporter
Avec ses calculs guerriers –
Dotés d’énergies
Incontrôlables
Avec ses dangereuses fables
Contre toute figure
D’étranger
Contre ce qui est
Nommé : dommages collatéraux
C'est-à-dire contre tout être
Qui entrave le :
« Time is money » !!!

Mais – le temps passera
Du côté où nous nous aventurerons
Du côté de notre auto- engendrement
Dans toutes possibilités
D’accueil  
A la Nouveauté  et au
« Résolument moderne »
Là où le moment se confondra
Avec toute l’ampleur
Du temps qui
Nous différencie mais clairement –
Pour nous rassembler
En partant de
Toute identité ouverte et riche
D’apport quant au devenir
De l’Humain et de
Sa circulation dans
Nos pensées comme
Dans tout pays

Attendons-nous quelque chose
Des serviles et identiques fabricants de mort
Qui courent – pressés de
Tenir encore et encore
De l’accumulation
Et qui nous
Menace
De guerre et d’esclavage national…
Nous répondrons par
Le silence et
Les attendrons de pieds fermes
Autour de ceux qui – parmi nous
Sentent le temps venu
De construire
Ensemble
Un autre temps – une autre visée
De notre avenir !!!

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