SORTIR DE L’APPARENTE UNITÉ DU MONDE
L’arsenal des temps passés de l’aurore
Barre aujourd’hui la porte de l’horizon –
De toutes explosions – la menace pose
Ses cohortes obscures comme
Dans les bris du futur
Qu’elle impose
Sans bruit
Ainsi – toutes ces figures dans le monde le dilatent
Qu’elles l’éclatent avant d’avoir connu le jour …
Et c’est le délier du capital qui en trouvera
Les issues banales horizontales
Pour ses vampires
Loin des portes du jour
Ils iront reconfigurer encore
Leurs rêves de relève
Pour les monstres
A l’affut de réfection
De l’unité du
Monde
Mais – nous aurons – nous – nos diagonales
Qui croiseront toutes respirations
Nous aurons nos rêves
Nous les avons déjà
Bâtisseurs de
Neuves aurores
Car l’unité du monde
Diffractée par nos propres lumières
Saura dégager le bel obscur
De tout point
D’aveuglement
Et le comble
Entre nos différences
Viendra l’éclairer
Cet obscur
Car il est là : dans le monde :
Notre lieu et hors des
Places qui le minent !
Plus d’arsenal en
Menaces de notre
Terre pour rêves
Par nos respirations – pleins phares
Sur les plans de partage
Jusques au ciel -
Nous serons singuliers
Avec notre géométrie
Dans la nuit
Et notre avenir prendra la courbe
Vers l’infini bordé par
L’elliptique expansion
Qui touchera les
Hémisphères
Ceux du jour
Ceux de la nuit
En plein Ici tendu par l’intime
De l’ailleurs : ce monde
Repris par nous
Creusé par nous
Par l’action restreinte
Et nous toucherons
sources et ciel
En un infini qui embrassera
Ali et Rébecca -
David et Mounia
John et Li Peng
Luigi et Alessandra
Wolfgang et Natacha … Tant et tant –
Et les emmènera dans une danse
Où les solitudes se fondront en
Forts partages pour une
Grande cité imprenable
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