A LA PORTE DU LOINTAIN IL Y A TOI !
O toi qui – là-bas – frémis
Sur la porte du désert
Ouverte au froid vent d’hiver
A toi ma si tendre amie
Que le grand lointain anime
Oui ! J’ose offrir par ces rimes
De quoi meubler
la distance
Imaginer ma présence
La pluie froide mais habile
Lustre les rues de ma ville
Je retiens en leur miroir
Ton image par ce soir
Derrière cette fenêtre :
Le secret de tout ton être
Qui valse dans mon désir …
Tu m’offres de quoi fleurir
Avec tes si belles mains
Mes attendus lendemains
Pour une « bonne fortune »
Que ton fin regard allume
Cueillant la rose des sables
Je redeviens si affable
Que ton grain de fantaisie
Me réarme et me saisis
Au désert des solitudes
Qui franchit mes latitudes
Jusqu’à l’ombre d’Algouat
Que je traverse en ma hâte
D’y imprimer un parcours
Dans un voyage au long cours
J’entends sonner son beau nom
Il me livre son renom
O gente Dame algérienne
Pour qui j’écris cette antienne
On connaît donc ton pays …
La magie n’est pas trahie
Sauf que tout ton bel amour
Dans les confins du toujours
Ouvre portes du lointain
Qu’avec toi j’ai bien atteint
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