L’ESPOIR DE JEUNES FEMMES APPRIVOISE LE TEMPS SAUVAGE
L’espoir logé en leur jazz de paroles
Malgré le ciel figé dans le gris
De jeunes femmes le crient
Au travers de la lumière
De leurs désirs 
Qui – oisif – saura l’entendre
Grandira sous leur soleil
Eclatant pour sa pulpe
La grenade du couchant
A leurs lèvres –
Toutes – elles recueillent
Le tendre – souvenir sur souvenir
Lancés au cœur de l’instant –
En pulsant leurs songes
Pour un soir de grâce
En éveil 
Ouverture au poème tiré
De leurs paroles dansant
En dons – échanges et partages
Sur le vif de la beauté 
Toutes – elles s’essaient à apprivoiser
Le temps sauvage par leur fantaisie
Jetée dans une corbeille de fleurs
Cachée dans leurs sacs à malice
Jeunesse de ces femmes lancées déjà
Dans le savoir pour le faire vibrer
Là : un pas dans l’ici
Un autre dans l’ailleurs –
Voyageant dans des rendez-vous-surprises –
Lâchant des photos au rythme 
Intense et vivace de
Papillons butinant
Valsant sur
Leur monde
Et … Le rimmel sur leurs yeux
Va brûler les regards de
Quelques princes attentifs
A leurs charmes
Jeunesse de femmes 
Sur le qui-vive du soir venant
Qui annonce la veille où elles iront
Faire tanguer les murs
De leurs songes 
On les a vues en fées
Sur leurs mobiles
Relever le gant
Des déclarations
Jusqu’à attraper le sens épanoui
De tant de messages
Qu’Hermès fera
Voltiger dans
Leurs âmes
Comme
Baisers 
Et – relevant l’obscur tendant
A l’orage – elles tiennent
Un arc-en-ciel au
Bruissement de
Leurs sourires
En couleurs
Glissées comme un souffle
Vainqueur sur le
Temps qui
Attend …
Elle et toutes en elle
La jeunesse de ces femmes
Inaugure une longue plage de liberté
Disponible comme en un 
Grand char de Neptune
Emmenant la marée
Du soir vers 
Le futur de
Toute femme
Qui aime 

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