CETTE SOURCE DE TON REGARD
A la source de tes yeux
Grandit un océan merveilleux
Dont je ne suis que le féal
A l’embouchure idéale
Emporter le fil de ton regard
Pour que je ne m’égare
Dans le temps indomptable
Où toutes traces sur le sable
S’effacent sous le vent du désert
Sans que je ne distingue ta terre
Là au dessous des pierres
Roulent tous tes sourires
Qui montent dans mon désir
Comme le cristal d’un verre
Plein de chaleureuse ambroisie
Je la bois avec tes doigts
Tout fier d’avoir saisi
Avec toi le moment
De la joie
Tes lèvres chuchotent au silence
Qu’il se tienne libre dans la distance
Pour m’accueillir comme un charme
Faisant danser ma pauvre âme
Et nous écartons le lointain
Avec tes bras dans mes mains
Toute forêt et montagne abolies –
De ton désert je fais mon lit
Ma solitude est ta clarté
Elle ne consume ta liberté
Au pavot de ta passion
Qui me met en sécession
De tout mur obscur
Séparant du bel
Azur
Et cette nuit demeurée vacante
Je n’écoute pas les Bacchantes
Pleurant tout leur grand saoul
Avec des prières qui n’ont pas absout
L’Adonis de tous les amours
Elles ne peuvent tenir ces jours
Au fébrile destin non ciblé
Que les tendres matins
Ont comblé
Je te renvoie ma voix dans mon verbe
Mon pauvre savoir en
herbe
Saura peut-être orner
De roses
Le tien plein de surprises
ecloses
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