DU MAELSTROM A LA CALME
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A cette rumeur enflée des
paroles
Répond celle assourdie
des esquifs fauves
Sur ce maelstrom – qui
navigue en trolls ?
Les amants dans cette joie
qui les sauve
Et qui rit dans cette
furie nocturne ?
Ce sont les enfants
Pierrots de la lune
Mais – chuchotant –
l'amitié prend le quart
Elle génère un vif monde
de bohème
Qui mûrit dans la veille
– comme l'art
Où les vagues océanes
essaiment
Doucement leur écume de
passion
Pour cœurs sortis des
précipitations
Le brouhahas de touristes
sauvages
Tient tempête en sa
fausse liberté
Mais il ne saurait faire
des ravages
Au point de diviser sans
satiété
Ceux qui devisent en pure
sagesse
Sur les lèvres de la nuit
sans rudesse
Et – sans souci
d'amertume – l'instant
Navigue calmement dans
toutes âmes
Quand – des désirs –
s'entrouvre le vrai temps
Pour trouver à saisir
leur belle trame
Si secrets soient leurs
petits forts intimes
Qu'on en crayonne leurs
ressorts infimes
Le vent se lève et
bouscule la douceur
Mais les rêves et la
veille en bascule
S'équilibrent aux fêtes
des passeurs
Devant l'attrait d'un
charme ils ne reculent
Celui de la nuit où clame
lointain
L'écho du bruit dans un
miroir sans tain
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