JE VOUDRAIS REVENIR DE
L'AU REVOIR
Je voudrais revenir de
l'au revoir
Drainer le temps de
l'infini « Bonsoir ! »
Dans le si tendre quartier
de la lune
Où j'exercerais mes rêves
nocturnes
Au travers de la flambée
de lumière
D'où tes yeux renvoyèrent
terre entière
Non ! Je n'ai pas
oublié ton regard
Furtivement cogné contre
mon hasard
Chuchotement mystérieux
de tes lèvres
Qui me laissèrent sérieux
sans trêve
Pourtant à un impossible
désir
Renvoyé à l'improbable
avenir
Mais autant le fil rompu
de l'instant
Autant un amour se fit
insistant
Que j'en tirai le bout de
ma bohème
A travers la poussière
d'un poème
Qu'ici il n'eut fallu que
te revoir
Qu'à jamais le temps ne
fut à surseoir
Or effacées les traces de
tout pas
Vers ton regard – Non !
Je ne revins pas
Mais des tempêtes peuvent
advenir
Et je retrouverai ton
grand sourire
A la croisée de ces
routes sauvages
Car dans tes yeux
s'éclairent les ravages
Il n'y aura aucun désastre
obscur
A nous séparer de tous
ces vils murs
Qui fauchent toute
compagnie sérieuse
Et la tienne demeurera
rieuse
Fendra-t-on le cours de
nos destinées
Comme si nous étions de
nouveau : nés
L'instant peut ne dépendre
que de nous
Celui qui – toutes les
promesses – noue
Au passé devenu futur
sans nom
Le passant pur présent
sans d 'autre pont
Que le franchissement de
ces barrières
Qui rejettent nos regards
en arrière
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