LE MIROIR DE LA VILLE DANS
UN SOIR DE MAI
Dans les stries d'ombre
entre les murs
La rue accompagne mes pas
Qui ne s'encombrent de
mesure
Sauf à pénétrer les
ébats
Des nuées marchant en
silence
Derrière la nuit qui
s'avance
Dans la grâce où
celle-ci plonge
Le temps doucement se
rallonge
Lissant le miroir de la
ville
Nous buvons cette image
habile...
A nous saisir ainsi
proximes
Nous en devenons des
intimes
Bien que le hasard des
rencontres
Ni terre – ni ciel ne
démontre
Sauf à jaillir dans un
poème
Juste en la nuit de mai
qu'on aime
O que tes murailles
ravissent
Nos pauvres rêves qui
pâlissent
Ville qui nous ouvre
chemins
Dans la maille des
lendemains !
Entre les fenêtres qui
brillent
Palpite tant de vie
secrète
Que pas un messager
n'habille
De pauvres lettres
indiscrètes
Mais les murs gardent la
parole
Qui les franchit avec
pactole
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