mercredi 30 mars 2016
LA JOIE DANS LE MATIN GRIS
LA JOIE DANS LE MATIN GRIS
Nous écrivons la joie sur
tous les blêmes murs
Ils tiennent à l'emploi
et ils ont la vie dure
Ils sont les miroirs de
mille et mille secrets
O La ville est à boire
avec tous leurs attraits !
Vous : sorcière ou
Alice ! Nous la vénérons
Votre belle malice !
Et nous en rêverons
Quand appuyés aux murs de
Paris éveillé
Nous ne trouvons plus mûr
le beau pari essayé
N'oublions rien pourtant
de tous les jours d'amour !...
Quand visitant le temps
des leurs humbles séjours
Il mêlent en vos liens
bon plaisir et vertu
En rappelant d'où vient
ce qui en nous est tu
mardi 29 mars 2016
lundi 28 mars 2016
Ville-Lumière - Horizon - Distance - Lumière et Ombres
PARIS
Place de la Nation
Au Dalou Av. du Trône
Dialogues fictifs entre
deux citadins
Interpellés ensuite par
Un poète
VILLE - LUMIÈRE – HORIZON
– DISTANCE – LUMIÈRE ET OMBRES
Interlocuteur 1 :
« Je te montre l'air
du Printemps à son enseigne blanche et cristalline
Avec le drapeau
multicolore, chiffonné, follement agité par le vent
Tournant en tempête, tout
près de tes colonnes blêmes, voraces, bandées
Sur l'avenue … »
Interlocuteur 2
« Je te réponds
dans tes lampes de couleur mercure, moutonnières qui barbouillent
De crème la pierre de
taille forte pour laquelle tu n'as pas d'yeux ! »
Int. 1
« Je l'embroche de
mes feux fixes et de ceux mobiles qui coulent sur la rivière
Marbrée de tes rêves .
Tu n'aimes pas qu'on jette de la lumière sur tes
Monumentales et blafardes
imitations de temple où la ville se vit au
Passé le plus sombre .
Tes ombres sont monstrueuses : elles mordent
Comme des vampires ce qui
ne se tient en toute lumière . Et qui donc
Voit ce Printemps où l'on
sait se vêtir contre le froid insistant et contre
La pluie et les coups de
brise brutaux qui transpercent . »
Int.2
« Oui...Mais que
vois-tu si ce n'est l'éclat du paraître ? Mon horizon ?
Je le connais et n'ai nul
besoin de conscience moutonnière .
Le printemps vibre le jour
dans les ombres des acacias et les platanes !... »
Int.1
« Oui.. Réfugie-toi
dans tes nids-casemates ! Tu ne rencontres pas
Le monde qui brille de
mille feux mouvants ! »
Int.2
« Et toi , tu te
moques tellement de la tempête ! Du moment que tu gardes
à l'abri : le
clinquant, le pimpant et le brillant !... »
Survient un poète quelque
peu impertinent...Il avait suivi à distance ce dialogue..
Le poète :
« D'où vient la
lumière et qu'est-elle sans ombres ? »
Les 2 protagonistes
interlocuteurs répondent, d'un seul élan :
« A quoi cela peut
bien nous servir de le savoir ? D'où sortez-vous ? »
Le poète insiste :
« Alors que
savez-vous de l'horizon ? »
D'un même chœur encore,
ceux-ci répondent :
« C'est ce qui mène
la vue jusqu'aux portes de la ville !... »
Mais, tout de suite, le
tenant des feux dans la ville , affirme :
« Les yeux des
grands axes sont ces étoiles à leurs bouts et...
Quand ils bougent, c'est
tellement beau ! »
Le second qui se moque du
clinquant dans la ville rétorque:
« L'horizon est
immobile, qu'il soit gris ou lumineux, si on le
Sait le jour, on le sait
la nuit »
Nouvelle question du
poète :
« Et la distance,
est-elle immobile ou mobile ? »
Réponse unanime des deux
comparses :
« On se moque de la
distance . On la franchit...C'est tout ! »
Le poète se fait
insistant :
« Vous pouvez voir
cela, la nuit comme le jour ? »
« Pas besoin
d'effort pour franchir la distance... » répondent-ils ensemble
Le poète se fait
décidément penseur et il rétorque :
« La distance recule
toujours . La lumière comme l'ombre ne cachent pas
Ce phénomène... Mais que
pensez-vous de l'aurore et du crépuscule ? »
Les 2 veilleurs ne s'en
soucient pas et ils le font savoir .
Alors notre poète leur
assène une conclusion apparemment péremptoire :
« Vous n'avez aucun
horizon ! Or les deux colonnes l'ouvrent, que ce soit
De jour ou de nuit ! »
Et nos deux interlocuteurs
semblent se fâcher ! Chacun pour soi contre
Le fauteur de troubles ….
Le partisan de l'ombre :
« L'horizon :
c'est fictif ! »
Le partisan de la
lumière :
« L'horizon est
toujours barré ! »
Ce à quoi le poète
répond aussitôt :
«C'est ce que je
pensais ; vous êtes tous les deux enfermés dans la ville !
Vous ignorez la source de
l'horizon qui est la distance mouvante à la lumière . »
Il ajoute fermement :
« Si vous sortez de
votre cadre urbain, à grande vitesse ou par vos yeux,
Vous savez bien que le
lointain recule d'autant plus que vous cherchez à
Attraper sa lumière...
Mais l'aurore comme le crépuscule peuvent vous
Faire toucher la distance,
que celle-ci brille ou ne brille pas ! Avec l'avancée ou
Le recul de la lumière,
peu importe, sa source reste immobile, c'est la terre qui tourne et
Elle tournera toujours !
La terre de la ville est sans arrêt prise par ce mouvement qui a
Comme source , non pas
votre vitesse mais la distance à la lumière .
Soyez donc pour
l'avènement des aurores et vous verrez combien le royaume
Des ombres, sans-cesse,
dépend de la lumière ; à moins que la terre meurt !
Soyez pour l'aurore et
veillez, au crépuscule... Vous aurez le printemps
En vos cœurs en toutes
saisons ! »
Désappointés nos deux
comparses s'en vont répétant, comme s'ils se souvenaient :
« E = MC2 , E=MC2,
E=MC2 !!!! »
LA TERRE DE LA VILLE EST NOTRE CONFIDENTE : Poème orchestré sur Myspace sur une musique de Manoury
http://www.Myspace.com/alain.minod
LA TERRE DE LA VILLE EST NOTRE CONFIDENTE
Musique : Ph.Manoury : "La ville" sonate
Aller cliquer sur Uploads puis sur la gauche de la bande horizontale : cliquer sur les 2 triangles faisant la première flêche de cette bande !
LA TERRE DE LA VILLE EST NOTRE CONFIDENTE
Musique : Ph.Manoury : "La ville" sonate
Aller cliquer sur Uploads puis sur la gauche de la bande horizontale : cliquer sur les 2 triangles faisant la première flêche de cette bande !
Sur Myspace : le poème : Ville ! Tu Conjoins Nos Voix Sur d'Autres Voies
http://www.Myspace.com/alain.minod
Ville ! Tu Conjoins Nos Voix Sur d'Autres Voies : Poème récité avec une musique de Scriabine : " Le Poème Nocturne"
Ville ! Tu Conjoins Nos Voix Sur d'Autres Voies : Poème récité avec une musique de Scriabine : " Le Poème Nocturne"
dimanche 27 mars 2016
Poème sur Atramenta : La terre de la ville est notre confidente
http://www.atramenta.net/lire/la-terre-de-la-ville-est-notre-confidente/58061
LA TERRE DE LA VILLE EST NOTRE CONFIDENTE
LA TERRE DE LA VILLE EST
NOTRE CONFIDENTE
O Terre de la ville où
n'appartient personne
Il n'est nul temps servile
à nier ce qui sonne
Des paroles d'amis pour
lier le hasard
A tout réel semis où se
prend le bel art
Et tout contre la nuit où
forger leurs lumières
Ils attachent le bruit
qu'ils renvoient à la pierre
D'où naît l'écho qui
luit en arrachant leurs voix
Du chaos qui s'ensuit sous
l'auvent de la joie
Aux égaux sentiments dans
le vent en avant
C'est anonymement que l'on
devient savant
Dans la haute altitude où
l'aimer se partage
Sans plus d'autre attitude
qu'à tenir belle et sage
Nous ne fléchissons pas
dans la fausse distance
Et mesurons le pas en
avançant nos stances
Que notre amour retient
pour franchir toute vague
Où la parole tient sans
flancher dans le vague
Les Misérables-02-L'Air De La Misère
VILLE ! TU CONJOINTS
NOS VOIX SUR D'AUTRES VOIES
NOS VOIX SUR D'AUTRES VOIES
Au salut de la nuit
S'avale le grand bruit
Sous la sueur du jour
Sous les lueurs qui
courent
courent
Parader sous la pierre
Avec soldats lunaires
L'érodant sur sa base...
Mai nul feu ne l’arase
La rumeur en sommeil
Ramène aux voix de veille
Qui creusent les lèvres -
Avec leur propre sève -
De ces bouches de rue
Paris reste leur bru
Qu'enlacent sans promesse
Leurs discours et caresses
Petit train de la vie
Comme tu ralentis
Dans la nuit qui t'écoute
Nul ne veut ta déroute
Mais le printemps venu
La misère est à nu
Aiguillons nos baisers
Sur tes voix plus osées :
Celles que tu demandes
Et que nul ne commande
Mais appelle à reprendre
Sans brûler toutes
cendres
cendres
De nos tendres désirs
Aux nuits du souvenir...
Pâques Comptoir Voltaire
Nous vaquons sur ta terre
Et les yeux incendiés
Nous savons nous lier -
Sans aucune terreur -
Aux feux de la ferveur
Tant que la ville rappelle
Ici – toutes les ailes
Du plus luisant des soirs
Pour faire briller
l'espoir
l'espoir
samedi 26 mars 2016
Iolanta/Casse-Noisette de Tchaïkovsky au Palais Garnier
http://culturebox.francetvinfo.fr/live/musique/opera/iolanta-casse-noisette-de-tchaikovski-au-palais-garnier-236343
DU SAVOIR DE L'ARBRE ON NE PEUT PRIER MAIS ON PEUT CONSTRUIRE
DU SAVOIR DE L'ARBRE ON NE
PEUT PRIER MAIS ON PEUT CONSTRUIRE
Ce corps qui fut de
carbone et herses noires
S'est ramifié pour
trouver sa pleine histoire
Se recouvrant d'un duvet
mauve et si soyeux
Dès le printemps qu'il
affiche cérémonieux...
Les orages et le vent ne
l'ont sidéré
Un camélia épanoui
contre un muret
Lui est un bien joyeux
compagnon de fortune
Affichant ses fleurs
rouges en globes de lune
Et le soleil hésite
encore entre ces murs
Il ne semble d'ailleurs
toujours ni prêt ni mûr
Pour arroser nos ruelles
et avenues
De tous ses flots de
lumière gracieuse et nue
Mais Paris s'est mis à
danser entre les ombres
Il n'est de mise de
flancher contre le sombre
Éclairs de ses amis !
Franchissez l'horizon
Et tout vous est remis
sauf l'arbre de raison
Mystère en floraison !
Instruisez ce savoir :
C'est la froide saison qui
n'a détruit l'espoir
Si s'engouffre l'azur
parmi toutes les têtes
Si rougeoie le futur :
il n'y aura défaite
Des monstres mettent feu à
l'amitié réelle
Ils montent tout un jeu
pour cacher tout son ciel
L'incendie ne prend pas
sauf qu'avec la terreur
Nous refaisons un pas pour
printemps en nos cœurs
Relâchons cette bride
brisant nos passions :
Promesse qui liquide
pensée comme action...
L'alchimie – la magie
des arbres scintillants
Voilà ce qui régit tout
avenir brillant
Et si notre soleil nous
donne un coup de main
Fasse donc que s'essaye un
présent pour demain
Car il est à nous tous
cet arbre universel
Du moment qu'il nous
pousse à trouver le bon sel..
Où se construit l'écume
en nos marées d'espoir
Et trouvons-la la lune où
s'apprêtent nos soirs
C'est dans ce grand ressac
que s'affrète un navire
Imaginons-nous Pâques où
travail est désir
Nous aurons calculé le
trajet d'un voyages
Après avoir halé notre
droit sans ambages :
Autre résurrection de
tous nos cœurs meurtris
Sans la déréliction de
voir leurs fleurs flétries
O L'arbre du savoir !
Non ! Qu'on ne te délaisse !
Il nous faut vraiment voir
en Paris ta sagesse
Au milieu des affronts
entre ombres et lumière
Nos yeux s'attireront dans
l'amour de la terre
Ville : notre océan
- rentrera dans la fièvre
Et nos regards saillants
grandiront dans la trêve
Nous percevrons alors qui
nous fait cette guerre
Gardons ce seul trésor
qui ne soit délétère :
Cette paix entre nous
jaillissant comme source
Qui se roule et dénoue
l'attache à des courses
Fera lien du lointain et
de Misère proche
Ce qui tient en un train
comme paix qu'on décoche :
Tout ce vif entrain à
nous sentir unis
Dans un même destin en
sortant de ce nid
Où l'inconnu déteint en
habit d'ennemi
Sur l'arbre
assassiné :Misère qu'on dénie !
O Fleurs si piétinées !
Entrez bien dans nos cœurs !
Mais printemps qui
commence est déjà sur nos seuils
L'expulsé en souffrance
appelle un bel accueil
Que nos yeux étonnés
taisent toutes rancœurs !
Sourire en la forêt
retrouve ta clairière
Sans que soient desserrées
tes traces sur la terre
Des arbres bien vivants
entraînant fleurs et fruits
A nous rendre savants pour
tous nos usufruits...
Sans qu'Empire les pille
ou même les détruise
Nous serons à la ville
pour ce Droit qu'il épuise
Nous le tiendrons bien
haut – Nous : ces herbes sauvages
Il faudra ainsi ôter de
nos corps la rage...
Car ne participer au
festin des empires
Et trouver notre paix en
mutins du désir
Restant sauvage et tendre
– on saura reconstruire
En sage cœur à tendre en
un corps dur à cuire :
Savoir juste et utile en
ce monde-chaos
Où vampire mutile en nous
prenant l'écho
De ce qu'il fait de pire :
sucer le sang d'innocents -
Pour savoir avertir les
princes bien puissants :
Qu'il est temps d'en finir
avec l'arbre au savoir
Mais cet écho est vide
dans tous leurs abreuvoirs
Car est bien livide leur
image au miroir
Qui ne peut parvenir à
briser notre espoir
Et que l'on se pavane ou
simule des cris
On demeure pauvre âne qui
déplore puis prie !
vendredi 25 mars 2016
Attentats : Le coup de gueule d'un humoriste ivoirien qui décoiffe sur "Le Point"
http://www.lepoint.fr/societe/attentats-le-coup-de-gueule-qui-decoiffe-d-un-humoriste-ivoirien-24-03-2016-2027680_23.php
mercredi 23 mars 2016
Poème dit sur Myspace : "PENSER AUX BOURGEONS DE L'AMANDIER !"
http://www.Myspace.com/alain.minod "PENSER AUX BOURGEONS DE L'AMANDIER !"
Poème dit sur une musique de Stockhausen : "Gesang der Jünglinge"
Poème dit sur une musique de Stockhausen : "Gesang der Jünglinge"
Danses irlandaises frénétiques !
http://www.regardecettevideo.fr/video/7482/ils-commencent-une-danse-irlandaise-a-deux-mais-le-spectacle-est-encore-a-venir
QUAND PARIS OFFRE SON BAISER
QUAND PARIS OFFRE SON
BAISER
Quand le silence rentre en
toi
De son amère certitude
Qu'il fait grossir ta
solitude...
Le soleil brille sur les
toits
Refrain :
Quand Paris offre son
baiser
C'est pour livrer sa
connaissance
Et chaque fois la
renaissance
Sourit libre à qui a osé
Si tout homme est un
étranger
Pénètre-toi de ton
accueil
Jusqu'à ce qu'il passe
ton seuil
Il sera là pour partager
Refrain
Et si la ville et sa
rumeur
Ne contient pas ce qui
dérange
Elle est toujours ce qui
engrange
Le chant du soir et sa
clameur
Refrain
Tu voudrais bien pouvoir
danser
Avec une muse de rencontre
Qui t'entraîne puis te
démontre
Que pour tes rimes c'est
assez
Refrain
Chinoise qui t'emporterait
Pour attraper la belle
lune
Dans son magasin de
fortune
C'est là que tu
voyagerais
Refrain
Et ton Paris ensorcelé
Reverrait toutes les
étoiles
Bien serrées autour de sa
toile
L'orient y serait bien
halé
Petite ritournelle poétique sur http://Myspace.com/alain.minod
QUAND PARIS OFFRE SON BAISER
Ritournelle poétique
http://www.Myspace.com/alain.minod
Ritournelle poétique
http://www.Myspace.com/alain.minod
mardi 22 mars 2016
lundi 21 mars 2016
Deux poèmes orchestrés sur http://www.Myspace.com/alain.minod
Deux poèmes orchestrés : "UN CHANT PEUPLE TES APPELS"
et : "Jeunes Femmes Sorcières de l'Azur"
sur http://www.Myspace.com/alain.minod
et : "Jeunes Femmes Sorcières de l'Azur"
sur http://www.Myspace.com/alain.minod
Robert Desnos : "Je suis le veilleur du Pont Au Change"
https://fresques.ina.fr/jalons/export/player/InaEdu06412/360x270
dimanche 20 mars 2016
Jeunes Femmes Sorcières de l'Azur
JEUNES FEMMES SORCIERES DE L’AZUR
JEUNES FEMMES SORCIÈRES DE L'AZUR
Le temps des circulations épaissit le bruit de l'éphémère tandis que le silence d'un rayon de soleil - nous évitant - rissole sur l'arbre en fleurs et appelle l'écume du vent sur les lèvres calmes de la rue où s'abreuvent en confidences de jeunes femmes sorcières de l'azur qui halète contre les toits .
La sueur des revenus du travail est avalée par l'inutile vitesse qui bouscule chair et nerfs de la ville qui se penche vers l'obscur ; mais le mauve du ciel se confond – un moment - avec les fleurs de l'arbre solitaire .
Soudain le trille unique – strident et bref du merle guetteur annonce le soir glacé qui cerne les errants .
Les jeunes femmes partent, elles ont soudé leur bonheur à l'espoir d'un printemps précoce .
Elles abandonnent le havre au gel et vont s'engouffrer dans le métro qui compte le temps hors des espaces libres de la ville... L'instant chancelle, il redansera dans la veille frémissante de lumières
Voilà ce qui reste de la belle ville syrienne de HOMS
Homs, ville d'où sont parties des manifestations massives et pacifiques contre le régime syrien, en 2011 !
http://players.brightcove.net/624246174001/82f79524-152c-485f-bcb0-09197a216c87_default/index.html?videoId=4714594285001
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samedi 19 mars 2016
Une déclaration qui remet les choses en place !
(Ça, c'est dit !) ►En trois minutes chrono, Sahra Wagenknecht, vice-présidente du groupe Die Linke, soit la gauche de la gauche allemande, colle Merkel au mur en pointant la responsabilité et les hypocrisies du lobby militaro-industriel national dans les 1,3 millions de morts des conflits récents du Proche-Orient !
Posté par Autrement-Vue sur dimanche 21 février 2016
mercredi 16 mars 2016
Le Poème Dans un Trésor de Fontaine
LE POÈME DANS UN TRÉSOR DE
FONTAINE
Aux charbons ardents de la
présence
La paix pourrait se brûler
Mais les voix
Y dansent
Les laissant en cendres
La faisant entrer
Dans le silence
Et la nuit s'agrippant aux
fenêtres
Qui lui renvoient des
éclats
Mordorés
Approfondit la royauté
des femmes
Ici triomphant de
Toutes ombres
Avec
Leurs sourires qui
creusent
Le lointain
Et le sol des rues
Les entend
Rudoyer
La sombre tristesse
En la renvoyant
A la carte
D'Astrée
Pas de deux du poème
Exposant sa propre
Villégiature
Sur le fil
De sa bohème...
Funambule dans son
aventure
Il traverse la distance
Qui le sépare
Des murs
Et se démultiplie Ici et
Là
Accompagnant un monde
Que la vitesse
N'atteint pas
Laissée qu'elle est
Aux rivières-macadam
Ici – la nuit en ville
Poudroie les paroles
D'une poussière
D'argent
Que le vent sous l'auvent
Ne touche pas... :
Trésor de fontaine
Acclimaté à la jeunesse
Qui coule
Dans l'instant
De fantaisie
Là le noir bouche les
trous
Dans les murs
Ici la tendresse envahit
Cette bouche du
Carrefour
Au milieu les projectiles
automobiles
Font gicler leurs feux
Mais jamais les lumières
fixes
Ni les éclairs fuyants
N'arrêtent
La joie courante
Des veilleurs
Et tout un sens l'allume
Celui de l'amitié féconde
En avenir qu'elle tresse
Avec ses mots de lune
Même si aucune étoile
N'y jette son regard
Son ciel l'appelle
Dans l'art au hasard
Projeté
Pour son libre écho
D'un monde métamorphique
Où toutes les formes
De discours
Ramènent
A la diagonale
Du carrefour
mardi 15 mars 2016
VU ET ENTENDU DU "COMPTOIR VOLTAIRE"
VU ET ENTENDU DU
« COMPTOIR VOLTAIRE »
Pas d'empire blafard
Sous des soupirs bavards
Mais cet amphithéâtre
Où l'on aspire en l'âtre
La joie levée au vin
Laissant brûler le lin
De la royale toile
Que des phares dévoilent
Sous la pierre de taille
Qui tient l'unique maille
Et sur scène de poix
Se traîne et s’apitoie
Cette lune d'argent
Qui fait rêver les gens
Et protéger la moire
Sur les toits : bien
noire
Le miel du macadam
Dessine toute trame
Des feux de lait –
trempée
Par rivières happés
Où – démêlées –
s'enfournent
Mèches fauves qui
tournent
Sous la robe de la nuit
D'où s'adoube l'ennui
O Ville étincelante !
Ton âme incandescente
Nous aimons y descendre
Prendre les chaudes
cendres
Dessinant sur le seuils
Comme un soleil d'accueil
Toutes voix – ici –
signent
Une paix que soulignent
Les hasards de la vie
Où les veilleurs ravis
Accrochent leurs désirs
Comme pour se saisir -
Avec leur chœur en prise
-
D'un grand
ailleurs-surprise
Et leurs yeux en dégagent
L'espoir sans aucun bagage
C'est au « Comptoir
Voltaire »
Que s'attire la terre
De Paris en demeure
D'enrichir leurs rumeurs
Non-oubliée terreur
Qui y cassa leurs
heures...
Souvenirs repliés
Dans leurs cœurs
reliés...
Et la mort fait silence
Là où l'amour se lance
vendredi 11 mars 2016
LA LETTRE ( L et L'Être - L et M )
LA LETTRE ( L et l'Être –
L et M)
SUR
La lèvre de l'être
L'AIR-LACIS
La lettre - L
LAMINE
L'use-sûr
LA LUTTE
L Livrait Levé
M M L'IVRE LIVRE...
Lavé... : L'art
L'AVANT-HAVRE
Là : L'alarme !
M – LARGO - LOUE L
Love ?
LOTERIE : LUBIE
Lors Le ludique lutinage
LA LARME LIVRÉE...
Lasse L
LYRE LANGUIDE
Lèse-majesté...
M – L : Libre
L laisse l'Être !!
LACE L
La livrée : lâche
luxe !
LA LETTRE LIANTE
L LIT... LUIT
L – M M lançant
LE LAI
L L'ENLACE...
LANGUE LANGOUREUSE :
LA LETTRE - L – M
L LASCIVE
LAISSE
LES LACIS
jeudi 10 mars 2016
mercredi 9 mars 2016
"L"ennui" de Véronique Monsigny
Mar
09
L’ENNUI – Véronique Monsigny
L’ENNUI – Véronique Monsigny
Luxe et volupté de l’oisif chanceux
L’ennui est rareté, il est d’un autre temps
Où les heures suivaient le cours paresseux
De soirées sans télé qu’on passait en contant
Le temps, comme l’espace, se meurt lentement
Il est assassiné par la hâte de vivre
Qui saisit nos enfants qui suivent aveuglément
Nos cadences infernales qui bientôt les enivrent
Lorsque la vie mutine nous offre en parenthèses
Le temps de ne rien faire, de n’être que soi-même
Il faut alors apprendre à vivre cette ascèse
Qui vous prive de tout sauf de ceux qu’on aime
L’ennui baigne nos cœurs d’un bain de solitude
Pour les laver du bruit et délier les liens
Qui les tiennent enchaînés au gré des habitudes
Qui vident nos envies et nous comblent de riens
http://www.plume-de-poète.fr
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« Je rêve à la douce nuitée »Je rêve chaque
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pagaille.Je rêve à ta chaleurSe mêlant à la mienneOù brillent nos
valeursD’une destinée sereine.Je rêve à nos caressesQui soufflent les
...
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UN CHANT PEUPLE TES APPELS Alain Minod
UN CHANT PEUPLE TES APPELSSur les épaules de
ton silenceLe chahut du mondeDérapeArrache-cœur -Aux sillons de ton
corpsIl se repose quand-mêmeCalcinant ton sommeilEt bientôt il se
hisseSur les attelles deMon désirIl conflagre avec ton tempsEt innerve
ton verbe effaçantLes derniers ...
L’ENNUI – Véronique Monsigny
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On assassine les pédagogues -Brahim BOUMEDIEN-
On assassine les pédagogues… Le 15 mars 1962, quatre jours avant le cessez-le-feu issu des accords d’Evian (18 mars 1962), 6 responsables des Centres Sociaux Educatifs sont assassinés par l’OAS. Ils remplissaient leur mission éducative : organiser l’enseignement
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