MUSES AU MIROIR DE MON ÂME
Quand les grâces viennent
Emmitouflant mon temps
Dans leurs rires-fontaines
Lors je les brasse tant
Que le dur gel s'efface
De mes mots immobiles
Ne laissant plus de place
Qu'à cet arbre tranquille
Où les fleurs ont poussé
Contre baisers d'hiver
Sur printemps annoncé
Trop sérieux sont ces
vers ?
Reste cette belle offrande
Muses si inconnues
Qu'un poème à vous
tendre
Devient magique et nu
Des clins d’œil de
guerre
Vous tirez l'épée-rire
Que vous plantez en terre
Et rien n'est à périr
L'espoir levé d'un charme
S'éclaircit pour vous
voir
Au miroir de mon âme
Qui ne broie plus du noir
Et si la paix résiste
C'est que vous l'appelez
Pour qu'au soir elle
insiste
Contre tout éclat laid
Des pierres et de l'arbre
Le gel s'est écarté
Les grâces en palabres
L'ont peut-être éclaté...
Puis les feux de la nuit
Sur votre fantaisie
Bannissent mon ennui...
Vos yeux m'ont ressaisi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire