VU ET ENTENDU DU
« COMPTOIR VOLTAIRE »
Pas d'empire blafard
Sous des soupirs bavards
Mais cet amphithéâtre
Où l'on aspire en l'âtre
La joie levée au vin
Laissant brûler le lin
De la royale toile
Que des phares dévoilent
Sous la pierre de taille
Qui tient l'unique maille
Et sur scène de poix
Se traîne et s’apitoie
Cette lune d'argent
Qui fait rêver les gens
Et protéger la moire
Sur les toits : bien
noire
Le miel du macadam
Dessine toute trame
Des feux de lait –
trempée
Par rivières happés
Où – démêlées –
s'enfournent
Mèches fauves qui
tournent
Sous la robe de la nuit
D'où s'adoube l'ennui
O Ville étincelante !
Ton âme incandescente
Nous aimons y descendre
Prendre les chaudes
cendres
Dessinant sur le seuils
Comme un soleil d'accueil
Toutes voix – ici –
signent
Une paix que soulignent
Les hasards de la vie
Où les veilleurs ravis
Accrochent leurs désirs
Comme pour se saisir -
Avec leur chœur en prise
-
D'un grand
ailleurs-surprise
Et leurs yeux en dégagent
L'espoir sans aucun bagage
C'est au « Comptoir
Voltaire »
Que s'attire la terre
De Paris en demeure
D'enrichir leurs rumeurs
Non-oubliée terreur
Qui y cassa leurs
heures...
Souvenirs repliés
Dans leurs cœurs
reliés...
Et la mort fait silence
Là où l'amour se lance
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