Paris Le 25-09-2021
POÈME EN CORPS DE PASSAGE
Par ponts passerelles du devenir tu vas
Épongeant souvenirs en leur faisant la belle
Pour la veille telle que l'avenir est là
Dans tout ce qui t'attire en présent fraternel
Vas longeant du regard ce qui trace horizon
Plonge dans ce hasard qui mord ses bords-frontières
De place en fortune : point que corde en raison
Pour muse en tes lunes passant au chant de terre
Assouplis rebelle leur voyage en tes mots
Ta corne les appelle au partage qui vole
Vieux temps parasite : lieu-heurts : page en rameaux
Où rage n'habite son instant qui décolle
Raccommodant proches : paix venue du lointain
N'émonde ou ne fauche la nue arborescence
Du monde des passants vu au miroir sans tain
Arrondi au sang des rues où boire à leurs sens
Du gris monotone file automne plein ciel
Pour cet abri qui sonne en parole oublieuse
Dans ce moment allé en école rieuse
Pour poème étalé contre nuées coulant bielle
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