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dimanche 31 octobre 2021
"TEMPS BRUTE MIENNE : JE TE COURBE EN L'INSTANT" ( avec un point sur HEIDEGGER) Poème du 31-10-2021
Paris Le 31-10-2021
Un Point Sur HEIDEGGER
TEMPS BRUTE MIENNE : JE TE COURBE EN L'INSTANT
Temps hirsute se met aux tables et reluit
Là mutant en aimé instant rendant affables
Aux couleurs d'automne les gens quand ils s'ennuient
Temps brute qui sonne – suspendu est aimable
N'oublions qu'il parcourt l'expansion infinie
D'étoiles qui courent à cheval sur grand vide
Lui concédons vitesse en lumière hors des nids
En bonne paresse c'est l'instant qui nous guide
L'anthropie malade de brûler dans les arbres
Ne tient cent décades qu'à ruer au roussi
Le vent en des souffles avale à ses soucis
Têtes des morts au trouble en ces temps qui la sabrent
Qui d' « être pour la mort » a tant sabré le libre
Et cassé songe en corps quand le beau vers y vibre -
Jouant de la « question » incendiant son bateau ?
Averse en cogito ? Paris n'y voit étau
Ami du poème – saches qu'il perd son temps -
Si au mètre il sème – qu'il le fasse en l'instant
Où vertical avance à contre-ciel – je pense
Et sans maître en les sens me pousse à vive danse
Et qui s'est bien cru maître en bon « berger de l'être »
Pour – en notre temps : mettre unique sol hors Humain
Qui – pauvre ombre – en foret : perdu – brille au paraître
Humain n'est effaré d'hiver : lumière en main
samedi 30 octobre 2021
"Un Chant Pour Marche-Pied Vers Beauté D'Art Populaire" Poème du 30-10-2021
Paris Le 30-10-2021
UN CHANT POUR MARCHE-PIED VERS BEAUTÉ D'ART POPULAIRE
Vienne au pas du monde : marche-source qui sonde
Sens aux cœurs si ravis qu'ils aspirent la vie
A cet instant fleuri sans soupirs de Beauté
Qui s'y tend et sourit – attirant la Cité
Tout en pas non-hâtifs pour ces sons objectifs
Et en forme : sentis – vont au monde – incisifs -
Caracole en musique – hors-flux serré du fric :
Parole artistique contre tout un trafic
Chants alors nettoyés – médiocrité noyée -
Des vies vont plus braves vers le vrai contre enclave
Où qui veut les payer les plie à mots liés
Au désordre sans cause ou à l'ordre d'esclaves
Pour tout Humain qui pense hors de ces clous et lancent
Surtout en Misère – les sens à son écoute
En pensée qui serre sa richesse de routes
Il se sert des doutes mais rompt tout le silence
On soulève au monde ce qui restait enfermé
On sait qu'y abondent d'autres formes tramées
Pour le travail et l'art toutes issues des rêves
Qui pensés n'égarent les sens et les relèvent
"CE QUI ENCORE COMMENCE..." Poème du 29-10-2021
Paris Le 29-10-2021
QU'ICI ENCORE COMMENCE...
Que le verbe acte en chants comme en herbe des champs
Sème où – sauvage insiste et hors-cage résiste
L'être – du temps : vainqueur où lettres en essence
Aux vifs sens et au cœur cueillent fruits de présence
Chair – où l'instant se cale et trouve nos plaisirs
Où se sent cette escale où elle tend à loisir
Sa veine qu' aspire la ville et en retient
Son souffle où s'attirent en soir les meilleurs liens
Et sortie de la pluie – là : notre ville entame
Son vif corps dans la suie en cirant de bruits son âme
Près du marbre lustré un chœur de voix grésille
Et trouve tant d'attraits à son libre air qu'il brille
Alors en nuit vive de tous les rendez-vous
Ville ne nous esquive au corps où l'on se voue
Et prodigue à nos sens une joie si allègre
Qu'on voit qu'on la pense la sortie des temps aigres
"STRIKETOBER" Grèves Ouvrières aux Etats Unis
jeudi 28 octobre 2021
"LES PETITS PHARES DE LA VILLE NOCTURNE ET LA TIARE DU SOLEIL" Poème du 28-10-2021
Paris Le 28-10-2021
LES PETITS PHARES DE LA VILLE NOCTURNE
ET LA TIARE DU SOLEIL
Les soldats lunaires en piliers qu'ils soustraient
Aux maisons alignées sur le jaune en sous-traits
Bâtissent horizon en éclairant la rue
Lunaires ont raison : tenir l'éveil qui rue
Leur veille ardente dure – En nuit jusqu'à l'aurore
Nous gardant de l'obscur – ils luisent protecteurs
Sue eux – gisant : noire encre : toits presque sans corps
Le ciel reste en cendres – poissant encore l'heure...
Vite – virant bleu voile – il pousse à l'or leurs lumières
Qui sourient en toile contrastée – aux couleurs
Lunaires s'y marient – intenses : ils y jouent
Puis leur temps apparie jour entre chien et loup
Flot d'yeux d'argent plus dense en fleuve au marbre gris
Et ciel pâle en rageant lance yeux d'or qui le prient
Sont-ce anges compagnons sur la pierre des murs ?
Vite ! Vite ! Rejoignons tout l'éveil d'azur !
Et d'un dernier regard – ces fixes petits phares
Autonomes – garent en trésor vif d'automne
Lumière en sa part d'or pour la ville en éveil
Du miel qui court aux murs – eux filent au sommeil
Et du ciel plein azur – lient maisons à leur tiare
Phares comme évanouis – non serviles : la sonnent
mercredi 27 octobre 2021
"SAISIE EN VEILLE" Poème du 28-10-2021
Paris Le 28-10-2021
SAISIE EN VEILLE
Chant de l'impondérable extrait du bel instant
Dans la mesure affable – à la beauté se tend
Tu vois : soir de jouvence s'égayer de hasard
Clair d'amis – s'avance : le doux temps de l'art
A passer par musique en lettres de plaisir
Vient – tension plastique en l'être du désir
Qu'y vive rencontre au subtile partage
Tout ce qui se raconte et se ravit hors-cages
Au temps de son lointain s'entend bien notre ville
Où jamais ne déteint l'instant non servile
Quand tu y vois son proche habiller en ses plis
Qui ne brille en poches – ce soir-là : tu n'oublies
C'est qu'encore se chante hors-temps qui s'apitoie :
Vie qui tend et enchante amis qui la tutoient
Vienne heure qui sente l'exil pris par misère
Sienne chaleur vante ville vainquant désert
mardi 26 octobre 2021
"ALLONS AVEC LE BASALTIQUE SILENCE" Poème du 27-10-2021
Paris Le 26-10-2021
ALLONS AVEC LE BASALTIQUE SILENCE
Fait d'éruptive histoire : basaltique silence
Surgit dans le vide le brûlant aux trous noirs
Et encore en sa lave incendie la présence
De tout bruyant médit sur la vive mémoire
Le plus précieux des mots roulant dans son silence
Est bien sérieux se moulant éruptif en son feu
Il est dans ces lieux calme aux cendres où il lance
Pierres de drame qui brûle phrases en jeux
Et il n'est pas guerre et il est toute la nature
Forgeant pour la terre pierres pour le futur
Pierre pour le silence et son feu en présence
Il est toute l'essence d'autre monde en patience
Vulcain son apologue tient son énergie
Du « Mont Analogue » d'où fleurit feu de langue
Très haut dans le silence où se fait une gangue
Pour monde lancé hors-vide où son souffle agit
Il faut taire en ce monde ce qui s'use en des mots
L'enfer de leurs rondes abuse de l'ombre en maux
Que le mot éruptif interrompe leur scène
S'il est bien incisif il rompra avec leur chaîne
En fin de compte il roule dans le vrai des cendres
Où la mémoire s'enroule en les bras de la Justice
Premier mouvement commence et fait rentrer en lice
Les foyers de lumière éclairant Misère aux antres
Puis levé dans l'obscur il passe en Liberté
Et au-dessus des murs en silence arrêté
Il va en vallée des ombres – enfumant mots sombres
Jusqu' à celui de tombe pour qui n'est pas du nombre
Celui qui va avec en un songe bavard
Enfonçant tout son bec à tuer tout le bel art
Enfumés : « sainte guerre » et « complices contraires »
Désignant ennemis jusqu'aux amis hors-coup
Basaltique silence à mettre fin à la musique insensée
Sait que ses maîtres ont faim de revoir un passé
Est-ce tintamarre prêt à brûler des humains ?
C'est guerre qu'ils veulent qu'on se fasse demain !
"LE MOMENT MATINAL D'UNE VIVE RAISON PARISIENNE" Poème du 26-10-2021
Paris Le 26-10-2021
LE MOMENT MATINAL D'UNE VIVE RAISON PARISIENNE
Ciel blanc – murs crème – arbres roussis – froid insistant
Mais là : enfants sur marbre : éclairs en rue - chantants
Là femmes se content toute une vie qui souffle
Paris d'âme où montent en ses bruits qui marouflent
Murs – ce fleuve où s'essuient yeux du monde baigné
Dans ce temps qui s'abreuve et se saoule gagné
Par Capital : épreuve en l'instant qui resserre
Le travail et toute œuvre au réveil hors de terre
Il suinte d'âme morte et ferre les saisons
Paris clame en aorte et artères : Raison
On y sent bien sortir des pensées qui se meuvent
Pour histoire bâtir et l'éclairer aux preuves
Qui déjà la sonnent en ses matins si pâles
D'automne où résonne sa trace en fière escale :
Parole vivace du proche au lointain liée
Que la ville ne glace ou fauche ou vient nier
Sa trace d'écume qui n'élague à ses bords
Sa place où s'exhument les vagues de son corps
S'entend sourdre en son vif cœur : passé incendié
Qu'ici à découdre boulevard de sa pierre
De Voltaire à Timbaud l'art a fait sa lumière
Qui éclaire au rabot tout son plan à travailler
Et ici – remûries en ciel : tâches d'azur
Qui marchent et sourient contre fiel d'un futur
Qui était dans le matin : maintenu dans le pâle
Mais Paris mis à nu : le destin ne s'y cale
Nous sentons l'incisif instant ici remuer
En couleurs et tons vifs où le Midi s'avance
Et dans la patience s'offre en Paris mué :
Miroir qui nous lance : doux teint presque en silence
lundi 25 octobre 2021
"Fragments De Poèmes Pour Le Désir" Poème du 26-10-2021
Paris Le 26-10-2021
FRAGMENTS DE POÈMES POUR LE DÉSIR
1)
Innocemment armé de ce silence où chantent
Pour une voix aimée mes sens en paix tramée
Je m'en vais dépouiller ma science qui se hante
De mots qui la rouillent sans flux de fleurs semer
2)
Cœur trempé à la nuit qui prend les fleurs d'azur
Souffle d' happer leurs bruits – Écris l'heure au futur
3)
JE en lettres tremblées : singulier univers
En ferme art non râblé est l'être au JEU de vers
4)
Qu'en épure de NOUS – Qu'un bel automne entame
En un vent qui les NOUE : Murs sonnant sans leur trame
5)
Terre ! Lance Océan-Ville pour lointains qui passent
Il perd : proche servile en miroir sans tain : trace
De cet espoir civil où moires se défont
A ne voir mécréants : tranquilles en ses fonds
"Encore Un Effort : Poètes De Brillance Vaine !" Poème du 26-10-2021
Paris Le 26-10-2021
ENCORE UN EFFORT : POÈTES DE BRILLANCE VAINE
Faut-il faire la guerre à tous bouffons du poème ?
Non ! Car là on y perd le souffle en notre temps
Eux d'ennui éprouvent en vide qui les tend
Ce miroir qui s'ouvre sur l'hydre où ils essaiment
En roulant dans les feux d'arène : faux amours
Entraînant dans leurs jeux prostitués : ce qui vente
En toute leur moire le vain songe qui court
Éberluant le savoir sans un vrai qui se sente
Mais lumière en leurs vies c'est leur air en brillance
Où toujours est envie le clinquant d'être lu
Pour une éternité dans livre qui ne pense
Jamais à la beauté si ivre d'être nue
Et surtout ne s'ouvrir à Misère que l'on broie
Ce serait lui offrir univers qui l'enchante
Or en leurs vers libres ou non – vrai il ne croient
Jamais pauvre qui vibre à la pensée qui chante
"Les Sens Au Chant De ce Qui Pense Le Poème" Poème du 26-10-2021
Paris Le 26-10-2021
LES SENS AU CHANT DANS CE QUI PENSE LE POÈME
« Poème » pleure et crie : Liberté pour sa veille !
Il sème heures qui prient la beauté « en sommeil »
Mais alors il ne voit sombrer tout l'élixir
De l'instant de sa voix encombrée de désirs
Calme au temps qui s'en va : le poème en musique
Recueille tout en tas ce qui sème - bien magique
En tension de tous mots : verbe si électrique
Dans son chant en rameaux qu'il s'anime : plastique
Variations où le silence – en musique – déplie
Modulations où lance en poème sens qui danse
Dans la vie en présence où s'entend ce qui pense
Sans adieux à tous sens et s'y tend sans un prix
Et l'instant sans décors ne brise ici les corps
Où pris en leurs accords risquent au vrai qui monte
En leur chair et leurs mains : leurs pensées pour ce port
Dans leurs vies pour demain passer – d'un sens qui sonde
Oser pour le bonheur écouter toutes voix
Qui – roses des heures – déroutent ce qui ferme
En voie qui écœure tous les sens : ce qui boit
Dans la vie d’âmes-sœurs – à monde ouvert sans terme
"Le Mouvement Qui S'Enroule En Source Trouve Le Poème" Poème du 25-10-2021
Paris Le 25-10-2021
LE MOUVEMENT QUI S'ENROULE EN SOURCE TROUVE LE POÈME
L'art impénitent prend source dans un poème
Où elle ne se tend en courses – sauf : mouvement
En avant dans l'écoute où ce qui perle et sème
Dans musique en route s'enroule en des aimants
Des rythmes jaillissent en taillant dans un sens
Qui se lime et se plisse aux voix en cœur qui baille :
Souffle d'où dérivent : timbres – couleurs qui lancent
La vie qui là n'esquive : aléas qui la taillent
Ce qui maille l'Ici : nid d'automne : bien vu
Tient – sonne et tant farcit en souvenirs : espérances
Que les murs-lumière les accueillent à nu
Pour prendre en bel air à la ville : leur essence
Remuent tant dans la nuit : sens qui goûtent et boivent
Que – tout proche – en reluit : l'inconnu partagé
Où – divisé : un chœur fuse sans qu'il déçoive :
Ville avisée au cœur que n'use l'encagé
"Départage Du Temps" Poème repris ce 26-10-2021
Texte repris ce 17/10/2016
DÉPARTAGE DU TEMPS
Dans ce qui fut douleur et...
Pesanteur
A lier plumes et armes
Et … Dans la nuit – grésilla éventé -
Grasseya encore en va-tout …
Fut terrifique
Jusqu'au feu des fascines !
Et … Tout à la gorge
Voulut – forge goulue – pétrifier
Ce qui – hors « spitting-ruins »
Ne rentrait pas dans la mouise !...
Mais … Qui – gracile – hors-larmes
Et - spleen de pierre en deal -
Fit saigner comme Gorgone sans âme
Qui – de son utterance – ne fut plus calme
Métronome pour son règne en sex-appeal ?
Qui – sachant reflet laminé par l'étiage -
Cassa – rapetissa le miroir des âges ?
D'ailleurs Uranie ! Vous n'embrouillez
La mémoire que d' un Narcisse
Comme en étang mouillé !
Vous êtes pour son livre
Sans grimoire
En nuit !
Or Il n'est ivre des étoiles
Et déchire les moires sanglantes
Où se hachaient les traces d'Humanité
Dont vous fîtes rouler
La calandre !
Qui – relâchant – retirant le feu du ciel
Pour le « pneuma » soufflant de
La liberté …
Calma sur terre lisse
D' incertitudes : son beau galop
Et vit en son luth
Ces vagues grosses
D'amplitude
Oui ! Vraiment … Jouant – jetant son dé
A mélanger – recoudre – cool – les courses humaines
On ne fait que ferrailler avec l'idée
Pour froids archanges qui leur somment dès lors
D'y manger tous leurs amens
Et font sauter les décors
Pour le pâle or
Sans sources pour l'étranger
Qui ici se perd en efforts
Qui s'oriente dans ces courses
Sans nulle bourse ou rente
Le voit cet autre comme lui perdu
Et il n'est bon apôtre
S'il n'est en voix
Pour prévoir ce qui pour eux deux
Leur est si ardu !
D'Uranie donc ou de cette Hélène
Onques ne sait qui fait sens
Quand passé à perdre haleine
S'est assez harnaché en ciel – terre et mer
Comme au ventre d'Oceano Nox !
On a mâché à son entre
Comme en boxe mécanique
Et toi – Hermes ! Tu n'es pas à la messe
Mais pour le poète – tu ne t'absentes
Et Uranie est à la fête
Quand Hélène
Elle voit près de toi :
Présente
Elle amène le poète à la joie
Toute humaine dans
La musique !
Qu'il faille sonner rires et grâces
L'aède ne défaille à ne raisonner
En paraître pour aisé en monnaie
Railler Pâris et arraisonner ses traces
Qu'on les détache ces frasques
Et que les cœurs soufflant – du couchant
N'aient rancœurs si marouflés se masquent
Aux bâches et parapets les sons des chants
C'est bien qu'alors en ville sont arondes
Tenant paix en ciel et – si détachées
Elles vont en tant de kyrielles rondes
Si civiles pour en paix rattacher
« Ariel » de la « Tempête » dans le monde
Où se lance en fête : tête qui sonde !
N'a-ton pas bien vu le sans-prix
N'entend-on pas sens et mémoire
Pour chanter l'exil qui s'étrille
Quand « Hinterland » est sous la moire ?
Qu'on y cède et revient le chez-soi
Hors d'atteinte d'anciens pavois ...
Et n'est astreint pour tant de cendres
L'aède qui vient sans plus attendre !
On t'entendra avec des Pléiades
Tu chanteras autre cause que fable !
Quand le fileur d'étoiles hors de ses ombres
N'y voit liées ces voiles – plus il ne sombre
Il voit sa toile habillée par Éole
C'est qu'elle brille au nombre qui vole !
Oui sur cet étambot du temps sauvage -
Là – sans vague-à-l'âme – et en tangage -
Hors des antiennes qui font girouette
En lame à rabots – étranger ! Tiens tête !
En pays du bel Oceano-Nox
Tu es belle saillie pour l'équinoxe
L'aède en sait déjà sonner notre aurore
Qui aide à penser-chanter un coq fort !
samedi 23 octobre 2021
"CE QUE DIT LA FLEUR" Poème du 24-10-2021
Paris Le 24-10-2021
CE QUE DIT LA FLEUR
Raison est aux battants dans l'heure hors de tout oracle
Dont l'horizon attente à la fleur sans printemps
Qu'au moisi et au gel cœur ne glace en miracle
C'est qu'aux corps se perle : fleur au froid – résistant
Discours lâchent beauté si d'Humain ils l'arrachent
Pour ses désirs mâter – il en perd vives pensées
Toute fleur : cœur-printemps que lendemains ne gâchent
Est bien sœur de l'instant non réduit à passer
Qu'on y voie tous âges où mûrit aux sens : l'art
Que Muse y soit en cage où nourri en présence
Tout un souffle s'épuise – c'est nid sans fleurs ni phare
Hors chair et mains prises qu'art s'écœure d'un sens
jeudi 21 octobre 2021
mercredi 20 octobre 2021
"Fondu Enchaîné : DU CIEL A LA VILLE EN NUIT" Poème du 21-10-2021
Paris Le 21-10-2021
Fondu Enchaîné : DU CIEL A LA VILLE EN NUIT
Ciel blanc soudain débarre
Tout le sombre en rose
Quand fleur d'azur le pare
Il le fane et de l'or pose :
Au bout de l'horizon
Qui en argent le monte
Aux nuées qui sans raison
Ici font nuit et content
Au soudain vent d'espoir :
Ville entrée en éveil -
Puis se fondant en noir
Le ciel lui laisse veille
D'où d'elle voix d'humains -
Trafic soufflant encore -
Font musique en leurs corps
Buvant Paris aux mains -
Ville-lumières tend
Voitures dans ses yeux
Leur bal n'est sérieux
Se défilant du temps
Du ciel noir tient le vent
Ses à-coups n'épuisent
L'instant diamant gravant
Tout le temps de sa prise
"Pour Poème-Matin Qui Songe" Poème du 20-10-2021
Paris Le 20-10-2021
POUR POÈME-MATIN QUI SONGE
Qui marine au café sa fatigue et l'oublie
S'avine avec sa fée qui le pique et le plie
Au poème-matin et lève en cigarettes
Ce qui sème en mutins : sens pour pensées qui guettent
Et filent au jour gris sevré de suif en pluie
Pour bref chemin sans prix : le flux vif en clair songe
Traversant calmes voix où ville au monde plonge
Et en ce charme boit – habillée de son bruit
Bruit : travail ne ronge les lèvres partagées
Par trafic qui s'éponge à sa vie riche en rêves
Où de fruits en musique Humains non-encagés
En pensée fabrique ce bon jus de leur sève
mardi 19 octobre 2021
"Deux Enfants Et Un Chien Rescapés d'Une Guerre-Cataclysme" Poème du 20-10-2021
Paris Le 20-1O-2021
DEUX ENFANTS ET UN CHIEN RESCAPÉS D'UNE GUERRE-CATACLYSME
Chien sortant d'hécatombe est phare aboyant ruines
Insurgé des tombes l'enfant regarde et devine
Que rage de guerre tue la fidélité
D'humains qui la serrent que Prince veut mater
Chien devenu errant accompagne l'enfant
Il trouve conquérant bonne nourriture
Fillette solitaire excavée d'un grand mur
Les sait bien faire mais elle s'en défend
Or ils ont tout perdu dans un tel cataclysme
L'avenir est ardu sans plus d'êtres aimés
Ni amis ni parents dont fin est consommée :
Plus un appel garant d'une vie qui s'anime
Ils sont marqués d'un sceau ces êtres qui demeurent
Et c'est bien un grand saut aux abîmes en murs
Fillette enfant et chien laissés bien seuls ne meurent
S'ils trouvent en leurs liens de quoi tenir futur
Pour tout redécouvrir et manger subsister
Peuvent-ils se bâtir abri en ville hantée ?
Les enfants ne jouent plus – le chien qui sent les aide
Il creuse terre à nu et gratte dans la pierre
Il trouve des boîtes mais aussi des corps raides
Et la mort est si moite – enfants trouvent lumière
En un trou dans un mur : une torche allumée
En un autre ils assurent un p'tit abri durable
Avec le chien ils dénichent fromages en ramée
Puis de grands pains en miches rassis mais mangeables
Et bientôt découverts : radios et téléphones
Et le chien s'est ouvert terre en flot d'eau courante
Qu'il lape goulûment – elle est bien garante
D'une vie résistante – les enfants en rayonnent
Une radio fonctionne – ils savent bien là-bas
Leur ville est fantôme – miracle ! Le téléphone
Appelle le lointain – ne plus rester à bat
Ils restent non-atteints : un chien – deux enfants qui sonnent
Pour parents et amis ils réveillent le monde
En leurs vies est remis contre guerre qui gronde
Respect fidèle au temps d'enfants avec un chien
Résistance se tend hors l'atroce : en beaux liens
"LE CHANT POUR L'ERRANCE VIVIFIE" Poème du 19-10-2021
Paris Le 19-10-2021
LE CHANT POUR L'ERRANCE VIVIFIE
Le chant pour l'errance meurt-il au souvenir ?
Or quand-même il avance aux trous de la mémoire
Il creuse tout humain pour– clair – y ressurgir
Traçant en son chemin au pays : vif miroir
Là où il est haï – rêve humain évanoui
Casse toute musique en brève fin pour plainte
Où est mûr en saillie du noir l'exil en nuit
Mais ne perd au tragique en pensée fleur étreinte
Fuir son phare au lointain n'empêche qu'en éclairs
Sa douleur en atteint les couleurs qui habitent
Le monde en arc-en-ciels qui retrouvent le clair
En ondes réelles dont la belle heure hérite
Ce chant pour errance : paix hantant mal banal
Unit en sa présence : amis du temps des sources
Qui coulent – en tamis : tout l'humus qui se cale
En l'instant-semis où happées : fleurs au suc poussent
C'est tout un temps pris à nuit qu'exil prend en corps
Où l'Humain a appris l'origine d'aurore
Qui éclaire en demains l'obscur de tout destin
Et encore en nos mains tient matin non-éteint
lundi 18 octobre 2021
"1)Sortir de l'Utopie Négative 2) Tenir La Présence" Poème du 18-10-2021
Paris Le 18-10-2021
1)SORTIR DE L'UTOPIE NÉGATIVE
Du temps sans promesse nous sortons sans plus rage
Or y tient la tendresse où se tend le courage
De musique insurgée notre temps ne brise
Que le temps bien rangé hors-herbe vive en prise
Mais qu'attend-on d'une île où n'est vague à passer
Le souffle aux corps plie-t-il – prince liant leurs pensées
Or en un rythme tel que travail là abuse
Pensées en corps réels que prince taille et use
2)TENIR LA PRÉSENCE
Chant sorti du hasard de rencontre – il essaime
Attisé par bel art – contant ce qui s'y sème
En graines pour les fleurs : tout ce qui nous raccroche
Amis du droit au bonheur qui nous entraîne aux proches
En solidaire vie – nos liens font sa puissance
A tout désert ravie – se tient leur présence
Cherchant en l'horizon – dans cette nuit pluvieuse
Ce qui nous rend raison : la ville est si radieuse
L'instant où nous voulons
Voler au temps un libre
Désir – nous enroulons
Son charme où nos voix vibrent
dimanche 17 octobre 2021
"L'Océan de la Ville son état et son devenir : Paris" Le 17-10-2017
Paris Le 17-10-2021
Sur PARIS
L’OCÉAN DE LA VILE SON ÉTAT ET SON DEVENIR
L'océan de la ville a noyé les étoiles
Que d'azur il s'habille – en nuit il est creusé
Par feux et enseignes qui du cosmos le voilent
Les fleuves des rues baignent son flot envasé
De poussière qui suinte en pierre de son cours
De lumières ceintes ses rives chatoyantes
Sont en nuit des aimants attirant en atours
Un flux qui va tramant contre ombre âmes charmantes
Veine douce en traverse épousant profondeur
De ses bords se verse dans son ancienne histoire
Elle – ponts maintenus – lui reste comme miroir
De son corps tant tenu à sortir de laideur
Ses aires suspendues à de vitaux courants
Quand elles sont à nu réveillent sa mémoire
Qui rappelle des temps de chants si conquérants
Que de pierre s'entend tout un monde à revoir
Creuser cet océan où tempêtes ont soif
A force de néant composé sur Misère
Creuser afin qu'advienne aux temps qui la coiffent
Un chemin qui se tienne hors de leurs fonds déserts
Amer sel aujourd'hui si des vagues consument
Toute écume qui luit en desséchant ce corps
Or il a fait surface en ondes qui s'allument
Lumière-monde il trace aux flots un nouveau port
"Aphorismes En Poèmes Déchaînés - HISTOIRES EN CHANT D'ESPOIR " Poème du 17-10-2021
Paris Le 17-10-20221
Aphorismes En Poèmes Déchaînés En Liberté
HISTOIRES EN CHANT D'ESPOIR
Si le chant – en promesse
Incarcère l'instant
C'est qu'il est sans caresse
A y suspendre le temps
En l'instant sans rencontre
Où se tient chœur de voix
On sait si bien qu'il conte
En divers chemins : Voie
Vas et pousse ton chant
Dans la vie sans attente
Où Misère touchant
Tes désirs s'y présente
Qu'en l'instant importe
Le temps d'Humanité
Se meut hors les portes :
Histoire en liberté
Qu'on sente respirer
Au plus loin des rythmes
En la ville serrée :
Rumeur qui nous arrime
Gens nous indiffèrent
Et leurs vies nous vaut rien ?
L'ennui nous est enfer
Où nous nions leurs liens
Quand seul et sans amour
De l'Humain en partage
En niant tout son cours
Tout amour nous est rage
Pas d'Humains sans le rêve
Où est à leurs désirs
Mémoire et vie en sève
Où histoires se mirent
Histoire en le désir
Surmonte toute absence
En poème élixir
Qui la monte en présence
De l'amour on ne prie
De son histoire on garde
Au vif miroir sans prix
L'aimé(e) qui nous regarde
Si de vie disparue
L'Humain en corps brille
Au chemin qu'on a vu
Demain en lui décille
Que jamais à l'oubli
De l'Humain ne tienne
Un poème où se plie
Sa vie pour qu'il advienne
Pas d'adieu à la chair
Où l'Humain se cherche
Et Dieu ne nous est cher
Faisant voir qu'on y pèche
N'épouse pas en croix
La douleur sur ta route
Où cœur battant tu croies
Te sauver d'humains doutes
Mort n'est pas en chemin
Elle est bout de sa route
Prends la vie en tes mains
Ne croies qui t'en déroute
Aujourd'hui : sens obscur
Qui comme en nuit noire hante
Humains qui croient aux murs
Bloquant clarté qui chante
Mais que le monde s'ouvre
A misère et ne gronde
En guerre – il se retrouve
En liberté de rondes
Qu'on se voie en l'enfant
On sent bien qu'en nous veille
Histoire qui ne fend
Nos rêves en réveil
Où l'enfant dit pourquoi
Son éveil est soleil
Qui ne nous laisse cois
A ses sens qui réveillent
La présence d'amis
En un instant qui dure
A rendu en tamis :
Jus de vie en fruits mûrs
samedi 16 octobre 2021
"Toucher Plis De Lumière En Souffle De La Ville Tombée en Nuit" Poème du 17-10-2021
Paris Le 17-10-2021
TOUCHER PLIS DE LUMIÈRE EN SOUFFLE DE LA VILLE TOMBÉE EN NUIT
Voir ciel mordoré d'où le sang s'évanouit
Et boire à le serrer suc royal au bleu où sombre
Jour quand vin d'automne se tire en pleine nuit
Rouge espoir qui sonne dans murs les lignes d'ombre
Pâle chair où ses feux pavoisent ville ourlée
De voix en libre jeu là roulant sa bohème
D'égalité-poème où tous ses sens allés
En proches essaiment jusqu'à ses lointaines veines
La misère en échos ne lui est pas chaos
Car d'elle s'écoute et se sent nuit en la route
Où l'on voit l'étrangère entrer en ce halo
De belles lumières proches où perle froid doute
Vois ville sans souci grandir en ses chemins
Tout le passé assis dans ses mains qui déroulent
Son histoire en mutins dans l'instant pour demain
Si tient comme carmin ville en nuit qui tant moule
Où étrangers rendent en leurs places : lumières
Qui d'eux s'enrichissent en voix-cœurs où reluit
Ville où l'heure plisse en vibrant de terre entière
Gardant claire rumeur où son souffle s'appuie
jeudi 14 octobre 2021
"SOLEIL QUI DU LOINTAIN ET DU PROCHE EN MIROIR FAIT ÂME DE CHAIR VIVE " Poème du 14-10-2021
Paris Le 14-10-2021
SOLEIL QUI DU LOINTAIN ET DU PROCHE EN MIROIR
FAIT ÂME DE CHAIR VIVE
Soleil décageant de l'ombre : tout le souci
On souffle : dégorgeant l'ennui dans la patience
Dès que ses doux rayons quittent l'instant ici
On aspire leurs maillons des hauts murs en silence
On inspire en vertical ce qui chante lointain
Et mordant le banal on découvre le proche
Où respire étranger l'Humain où l'on atteint
Sur son cours non rangé lendemains qui ne fauchent
L'on cherche lumière n'échaudant le futur
Elle reste sur pierre qui tient en barricade
Latérale en boulevard où l'on boit à l'azur
Qui ne nous laisse avare en son or par rasades
Et passe dans nos yeux l'horizon éclairé
Pour un instant sérieux de raison pacifique
Où l'air froid qui nous prend lie charmante musique
A un temps où se rend sans ployer sa voie serrée
Si en nous cette heure ne vibre pour ailleurs
Quand le souffle en nos cœurs se crible de lumière
Il passe dans nos corps l'instant ensorceleur :
Au lointain brille encore une maison de pierre
Veille va commencer : patience sans souci
Où un miroir placé par soleil réverbère
En pierre platine tracée horizon saisi
Du soir qui patine lointain-proche qui serre
Vie sans souvenir est faillite d'avenir
Où creuse une scission entre lointain et proche
Sans lumière en passion et chant de devenir
Qui reste à transcrire dans nos temps qui s'ébauchent
Pour un moment où hasard se conjugue à l'art
En cité dont le phare en pensée arraisonne
En justice : beauté qui toujours sur départ
Se tend sans satiété : fil d'amour qui résonne
Or l'oubli de l'Humain casse les lendemains
Soleil d'automne aux mains tranche le monotone
Les couleurs rouilleront aux traces le chemin
Où de l'arbre écailleront les savoirs qui sonnent
Mais au vent au soleil ne se perd le miroir
De nos vies en veille jusqu'aux toutes plus fraîches
Lumières réfléchies où se garde en espoir
Ce qui n'a pas fléchi en instants qui se cherchent
Ce soir sorti d'azur on te prend tes raisons
Et au hasard du futur pour toutes saisons
Qu'on tranche pour nos vies aux sarments actuels
Sens où l'ennui sévit sans racine réelle
C'est encore lumière entrant dans tous les sols
Quand vent – pluie sévère y trouvent bien sa musique
Le sombre est dans nos cœurs où l'ennui – sans école
Voit ombre qui écœure en nuit où rêves passent
Amour en complainte sans leur soleil pour tous
Ombres d'ombre sainte sans veille qui réveille
Les corps s'en font guerre et mettent leurs pieds aux fers
Pour miroir où se terre Éros en sa secousse
Et si la mort poursuit leurs plaisirs sans clarté
C'est qu'ils ne voient qu'en nuit leurs désirs fusionnels
Se croient seuls au monde qu’ils voient non-fraternel
Haïssant toute ronde où soleil est compté
Or du proche au lointain ils ne voient que désert
Et péché pour destin : leur chair est un enfer
Qu'ils ne croient en prière ils maudissent quand-même
Ceux qui portent leur pierre en l'infini et s'aiment
Or il n'y a nulle clef pour porte de l'aimer
Seul soleil fait s'appeler miroir à l'infini
De tout autre où lier toute ombre à son séjour
Où se plaisent désirs se sentant – même hors-nid
Jeu où proche et lointain se conjuguent sans-cesse
Jusqu'à ce que naisse atteint le plaisir qui ne laisse
A la mort et au sombre espoir en vive chair
Qui âme sent ne tombe en vide qui la serre
"LE TEMPS DU PLONGEON AU TRAVAIL ET TOUT LE SOLEIL VIENT L'IGNORANT" Poème du 15-10-2021
Paris Le 15-10-2021
Brasserie « Les Ogres »
LE TEMPS DU PLONGEON AU TRAVAIL ET TOUT LE SOLEIL VIENT EN L'IGNORANT
7h15mn
Camionnettes camions
Filent rue et boulevard
Ville n'en n'est avare
Ils avalent lampions
7h50
Leur trafic diminue
Et les lampions s'éteignent
Boulevard – murs à nu
Sort l'obscur au blanc peigne
8h10mn
L'horizon-ciel rougit
Sur un bleu d'azur pâle
Gicle arroseuse en sale
Boulevard en trafic vagit
8h15mn
Le bar-tabacs : ouvert
Enfants aux mains des mères
Babillent pour l'école
Travail tait la parole
Pierre sur toits s'allume
Soleil prend rendez-vous
Et la ville s'avoue
Hors des rêves de lune
8h30mn
Derrière filets d'arbres
L'ardoise – d'or se marbre
Où les toits sont filés
Par la lumière hâlée
8h39mn
Des passantes s'attablent
Et il en vient d'autres
Qui est le seul apôtre
A les lier en fable
8h45mn
Fracas : camion-poubelle
Enfourne bois d'armoire
8h50mn
Trafic se fait la belle
Travail va tout le boire
8h55mn
Se raconte santé
Se racontent soucis
On prend la liberté
De partager ici
9h00mn
Ce qui sort des murs
Où le travail s'écrit
C'est la lumière azur
Où le soleil s'inscrit
9h05mn
Trafic en fin de train
Ville perd son entrain
Ici partage échauffe
Du froid sec se sent sauf
9h1Omn
Dernier ballet-vélos :
Vont se jeter à l'eau
Du travail qui attend
Où la ville se tend
Au réveil dans ses murs
Tant-pis pour bel azur
9h15mn
Le dernier bal pressé...
Et... Voitures : passées...