DANS LES TRAMES DE LA NUIT
Des cils de l’instant s’enfuit la promesse
Mais battent les paupières du lointain
C’est le temps des avirons
Rapides et lumineux
Qui lancent
Des brassées de sourires
Sur les fleuves marbrés
Où s’affichent comme
Des fiançailles entre ombre et lumières
Y passent les armes pacifiées
Des regards ponctuant
Les amours
Tant de parcours qui viennent
S’arrimer ici comme en
Ailleurs vivifiant !
Et les abîmes d’où
creusent
Les proximités
D’une nuit –
S’ouvrent en ramées pour le futur
En dégageant les secrets
De la ville
Car toute une périphérie
Vient raturer l’intime
En élimant son
Silence avec
La parole aiguisée aux murs qui l’oublient
Ainsi les ciseaux couturiers
Coupent les trames
De la nuit
Où filtrait encore l’âme de l’ennui
Décacheté ainsi de
Sa solitude
Heureux ceux qui partagent
Les heures au prurit de la veille
Ils lâchent les incendies
Où criaient les paroles
Là-bas dans des
Déserts de béton
Ils sont papillonnants sur
Les lèvres du souvenir
En happant butinant
Les fleurs de l’exil
Avec leurs cœurs
Battant dans
Leurs désirs
Nulle orfraie
Ne viendra les saisir
Ces revenus dans nos rêves
Toujours fraîche est la ligne puisant
Les paroles aux sources du
Présent déchaîné
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