L’AMOUR ET LE PARLE-ÊTRE
Un soir cédé au parle-être
Un temps serré au paraître
Et la vie court au milieu
Vide de rapport
A Dieu
Fugue accompagnant le temps
Et fuite dedans l’instant
Quelques pas de résonance
Aux puits d’où sort le silence
Et la musique des voix
Devient conquête
De soi
En envoyant toute cause
Brasser Éros et ses roses
On supputera l’absence
Pour tout bouquet
Des essences
Mais expédiant pour l’abîme
Au travers de toute cime
Là où palpitent les cœurs
Reprenant l’élan
Des heures
Aux côtés
Du bel
Amour
On patiente en son séjour
Pour enlacer sa nature
Et embrasser le
Futur
Sur
Les yeux qui se partagent
Sans plus violence ni
Rage
Et toute course arrêtée
On capte cette beauté
Qui fait signe à
Tous les vents
De tourner l’évènement
En gardant trace au savoir
Pour obvier à tout pouvoir
Mémoire ne sera pierre
Que souci reviendra
Taire
En sa propre barricade
Pour lever toute
Parade
Dans des cœurs si endurcis
Qu’ils en sont tout rassis
Dans le banquet de tout vers
Offert à qui cherche l’air
Avec l’accueil
Hasardé
Se pose
L’art décidé
La ville corsetée d’ombres
Arrache l’amour au nombre
Tout anonyme en rencontre
S’y baigne oubliant
Sa montre
Le temps qui toujours nous fouette
Possède tant de facettes
Qu’il faut en étreindre une
Pour en demeurer
Immune
Mais le poème est au gué
De toutes circulations
Ce qu’il sème en
Attentions
Rend
Les amoureux bien gais
Quand il leur chante
Ses vers
Sans
Clef pour le paradis
Simplement : s’il reste hardi
Pour rattraper l’univers
Des pauvres
Hors destin
Et … Mystère non éteint …
Gagne à sa vraie lumière
Un avenir pour
Tout l’hier
Un présent pour toutes lèvres
Qui chuchotent leurs
Pleins rêves
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