A UNE RIVE DU FLEUVE DES
CIRCULATIONS
Pour toute armure entre
les murs :
Le doux murmure des amours
Demeure non-amer futur
Qui ne saurait ramer en
sourd
Il est air de saurien qui
roule
A travers les roses
trémières
Mes vers de vaurien
claque-boulent
La chair des liens qui
les resserre
Vient leur chanson qui les
absout
A l'unisson de leur
présence
Cet hameçon me rend saoul
Pourtant j'arme ma
résistance
Le temps brut des
circulations
Tant détonne avec
l'exercice
De tout ce doux jeu des
passions
Que seule la joie reste
actrice !
Et de grands arbres en
corolle
Ont cueilli toute la
lumière
Des nuées la sablent au
col
Des murs qui l'accueillent
entière
Arrivé : le flambant
du soir...
A droite sur l'ombre
tannée
Des balcons tous marbrés
de noir...
Ici – clignotant – il
renaît
Chaleur : encensoir
de parfums
Les corps des femmes –
leur déversoir
En grâce – charme –
si forts enfin
Qu'elles font pour tout
amant : l'espoir
Si les amours ont disparu
Se confondant avec la rue
Nous sommes vraiment mis à
nu
Sans cependant tomber des
nues
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