DES RUINES UN JOUR DIRA
L'AURA DE CEUX QUI S'EN REDRESSENT
Juste à l'aurore que
plombe
Un féroce feu de bombes
Au milieu des murs percés
Vous vous êtes redressés
Dans le ciel trame une
colombe
Son grand vol contre
l'enfer
Qui est fait à votre
monde
Il y aurait aussi ce cerf
Bramant sa parade ultime
D'amour en feu et tempêtes
Mais la mort – son
paradigme -
N'empêchera d'autres
fêtes...
Aux ruines un jour dira
De tous vos travaux l'aura
Brillant déjà pour
Misère
Ce que tout Humain sur
terre
Ne nie : l'abri pour
enfants
Que tout innocent défend
L'école vive fontaine
Que pas même la Géhenne
Envoyée de l'air vampire
Ne peut brûler ni tarir
Et cette eau de
résistance
Traverse de sa présence
Tous les gravats et la
pierre
En coulant comme lumière
La pensée sort des
décombres
Nul Humain ferré dans
l'ombre
N'ignore le grand soleil
Sur les oliviers qui
veillent
Même s'ils sont arrachés
La paix n'est pas attachée
A des maîtres de
massacres
Fussent-ils de Saint Jean
D'Acre
Terre dont l'Homme est un
enfant
Non ! Le Juste ne te
fend
Que pour en tirer les
fruits
Qui de mémoire en la nuit
Nourrissent neuves aurores
Pour vie et non pas pour
mort
Oui! Que tu t'épanouisses
Dans le cœur de tous
enfants
Terre civilisatrice
Garde donc leurs fruits
savants
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire