dimanche 12 juillet 2015

SOUS LES CENDRES DU JOUR



SOUS LES CENDRES DU JOUR


International vécu du soir
Sous les cendres du jour
Contre les cernes des murs auréolés
Par les arbres qui
Avalent la poussière
Et couvent
L'obscur
Avec leur fauve lumière -
Non ! Jamais son amour
Ne marbre
La veille et ses espoirs

Moment pour toi Pierrot
Héros des marges posées
Pour tous masques ôtés
Fais s'afficher
Les rencontres de tous
Les indigènes
Des cités
Dans une joie reine osée
D'où se perdent
Les montres !

Le ventre de la ville
Accueille les cohortes
Qui entrent par
Ses portes
Et le rendent plus civil

Et le sang du lointain
Après s'être expurgé
Des trains qui
Séparent
Descend ici
Vivifier
Les veines des corps éteints
Mais liés légers

Démiurge de la nuit !
Tu t'en empares
Et – de l'âme de ce lieu -
Tu allumes nos yeux
Pour qu'à
Toute urgence ils parent
Face au silence
Qui fauche
Les bruits qui les rapprochent

Pierrot ! O Doux Pierrot !
Tu combles nos soifs
De ton toujours frais sourire
Qui doucement
Nous coiffe
Reliant en source qui tire
Nos solitudes vers
Le haut

Non ! Les loups peuvent hurler !
Ils ne jettent que des fables
Qui ne dévorent
Ceux qui se
Sont halés
En compagnie affable
Au Dalou :
Ce bon port !

Ici on ne mange
Que les bons fruits
Du désir qui luit
On ne se dérange
Pour des bêtes immondes
On se fabrique
Son monde
Orchestrant une musique
Avec les accords
Que n'étrique
La proximité d'âmes
Prises par tant
De charme

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