IMPRESSIONS MATINALES DE
LA LUMIÈRE
L'équerre des murs
A rendez-vous avec le
soleil
Elle est lavée par
Ses rayons murs
Et se love
Dans les éclats-crème
Que l'on voudrait avaler
De notre œil
Qui l'aime
Le blanc vol des colombes
Nous chante son monde
De toit noir en
Toit noir
On voudrait boire la
lumière
Qui macère sur
La pierre...
On la prendrait par
surprise
Pendant qu'elle
Nous dégrise
De notre
Sommeil
Ainsi ici façonnerait-on
Un autre rêve pour
Ce ton
Qui résonne en
Notre réveil
La robe de bure
A de l'allure
Elle fait briller notre
solitude
En lui criant une
certitude :
Laisser son épure
Ramasser
Les fruits de l'azur
Dans le fleuve
Des circulations pour
Qu'il s'en abreuve
Comme de tous les bruits
De la passion
Sur un côté de ce fleuve
Un vieux soldat noué
Avec ses ramures
Neuves
S'est entièrement alloué
La place d'un
Résistant
S’accommodant avec le
temps
Pour se blottir dans la
rue
Et - contre ce vent
Qui rue -
Épanouir ses traces
d'émeraude
Immobile dans l'ombre
Qui érode
Les armes de la beauté
Dans l'âme de
La ville ainsi allaitée
Contre le marbre
Blanc de
La pierre flirtant
Avec l'arbre
Et les mille et mille
fracas
Des automobiles ne
Font cas
De la lumière incise
Qui doucement attise
Sur une lèvre
Du macadam
Le feu comme pour une
grande dame
Qui va drainer sans trêve
Le jeu des rumeurs
Pour nous
Entraîner hors de
La pâle humeur
De nos rêves
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