DE LA PUISSANCE FLEURIE DE
TOUT UN PAYS
Que – dans les feux de
la nuit -
Nous approfondissions la
clarté
De notre amour …
Que nous ne la livrions
pas
A l'étendue de l'obscur
Où pourrait s'enfuir
Notre futur...
Si les murs sombres ne
recouvraient
La promesse du lointain …
Si chacune de nos œuvres
Se chargeait de la caresse
Du proche inconnu …
Nous aurions atteint
Le croisement des exils
En les faisant toucher
A l'essence de
Notre ville …
Et nous garderions en nous
La puissance fleurie
De tout un pays !
Notre âme ne peut
demeurer
Le tombeau des larmes
Ni crier avec
Le tombereau
Des douleurs qui hantent
encore
Nos cœurs !
Ni la purulence des
guerres
Ni leurs hurlements
Ni même
Le pullulement du
désespoir
Ne nous priveront
Du savoir et
De la tendresse
Pour tous les innocents …
Et nous ne pouvons nous
asseoir
A la table des Princes
Où des mains
Se rincent
Au sang d'enfants
Sans lendemains !
Baignons nos larmes
A la fraîche fontaine
De l'Humanité !
Jamais l'amour ne se
mettra à genoux
Sur son chemin ajouré
Par chaque pas
Vers l'aurore !
Il grandira dans l'horizon
Des matins pâles
Où se tient
Déroulé
Le fil d'or de tout
Lendemain
Nous nous hissons
A la hauteur claire
De notre amour !
Nous
l'approfondissons !...
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