dimanche 4 janvier 2015

ERRANCE REARMEE PAR LE POEME



ERRANCE RÉARMÉE PAR LE POÈME



Allons ! Respire à l'inconnu de ton errance …
Ton territoire n'est plus ta propriété …
Les armes du monde inclinent à la terreur
Oui ! Elles enrichissent toutes les puissances
Abandonnant le devenir de la cité
A leur grave-sordide univers de malheurs


Non ! Il n'est pas mort le poème
Laisse tomber toutes tes chaînes
Instrumentées par tant de haine
Fais donc en sorte qu'il essaime
Sur la terre des opprimés
Avec la liberté des rêves
Qu'il peut en musique tramer
Pour que partout elle se lève

Non ! Notre temps n'est pas si court
Qu'il faille là lâcher la scène
Où les belles amours s'éprennent
En dépit de ces jeux de cours
Où s'entraînent les catastrophes …
Ne participons à leurs bals !
Oui ! Avec quelques apostrophes
Rejetons tout ce mal banal !

Si la belle paix s'instrumente
C'est en dérobant leurs terre
Que toujours ceux qui jouent et mentent
Mettent leurs habitants aux fers

O Baladins de l'infortune
N'oubliez pas tous les exils
Et l'ignorance reste immune
Si la justice en est le fil
Or la terre n'est un hospice
Que pour ceux qui en sont jetés
Et Misère n'y rentre en lice
N'ayant aucun droit de cité

Si les fruits de l' »intégration « « »
Pourrissent dans notre « jardin »
Ce sont histoires d'expulsions
Revenant avec grand dédain
L'occulter notre vraie mémoire
D'un « grand destin » reconstruit
Contre tous les anciens miroirs
D'un vrai « Pétain » dans notre nuit

Et non ! Ce n'est pas « charité « 
D’œuvrer pour notre liberté
Et celle des pauvres sans droits
Ouvrons donc pays à l'étroit

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