Aux Droits Bafoués Les
Rebelles Roués Opposent Leur Bel Art
Tête à folie de
l'instant
Qui – en ses pas –
tambourine...
N'eut-il fallu que des
ruines
Pour propulser dans ces
temps
Rimes et vers révulsés
Par Misère et notre oubli
Comme en la mer et ses
plis :
La bouteille ramassée
Sur les rives d'un pays
Qui fut celui de l'accueil
S'accumulent les écueils
Pour rêve annulé –
trahi
Et qui cherche le
printemps
A Paris allume mèche -
Malgré les fuyants faux
derches -
D'un incendie qui s'étend
Alors les bruyants
discours
Assénés par les caciques
Sonnent vraiment comme en
cirque
Gardé par les seules
cours
Il n'est plus temps
d'épuiser
Les sources du renouveau
Sauf pour tout ce qui ne
vaut
Que bourse au pouvoir aisé
Et toujours plus difficile
Est la construction
rebelle
Pour des ajours qui
recèlent
Passion d'en tirer le fil
Au festin de Babylone
Ceux qui face à la
jeunesse
Jouent le rôle des
altesses
Bien installées sur leurs
trônes
Mais ici s'épanouissent
Les cent fleurs de la
saison
Qui poussent bien la
raison
A sortir de ses Abysses...
N’écoutant plus les
promesses -
Voyant tous ces droits
détruits
Ils ne tombent dans la
nuit
Qu'ils éclairent de
sagesse
Captons ces traces de
phares
Sur la scène d'un
Paris...
Et qu'ils en soient bien
marris
Ceux qui enchaînent leur
art
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