lundi 11 avril 2016

Aux Droits Bafoués Les Rebelles Roués Opposent Leur Bel Art


Aux Droits Bafoués Les Rebelles Roués Opposent Leur Bel Art


Tête à folie de l'instant
Qui – en ses pas – tambourine...
N'eut-il fallu que des ruines
Pour propulser dans ces temps
Rimes et vers révulsés
Par Misère et notre oubli
Comme en la mer et ses plis :
La bouteille ramassée

Sur les rives d'un pays
Qui fut celui de l'accueil
S'accumulent les écueils
Pour rêve annulé – trahi

Et qui cherche le printemps
A Paris allume mèche -
Malgré les fuyants faux derches -
D'un incendie qui s'étend

Alors les bruyants discours
Assénés par les caciques
Sonnent vraiment comme en cirque
Gardé par les seules cours

Il n'est plus temps d'épuiser
Les sources du renouveau
Sauf pour tout ce qui ne vaut
Que bourse au pouvoir aisé

Et toujours plus difficile
Est la construction rebelle
Pour des ajours qui recèlent
Passion d'en tirer le fil

Au festin de Babylone
Ceux qui face à la jeunesse
Jouent le rôle des altesses
Bien installées sur leurs trônes

Mais ici s'épanouissent
Les cent fleurs de la saison
Qui poussent bien la raison
A sortir de ses Abysses...

N’écoutant plus les promesses -
Voyant tous ces droits détruits
Ils ne tombent dans la nuit
Qu'ils éclairent de sagesse

Captons ces traces de phares
Sur la scène d'un Paris...
Et qu'ils en soient bien marris
Ceux qui enchaînent leur art

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