LE MONDE A BESOIN
D'HORIZON ET DE VERTICALE
La terre avec d'un regard
le prisme
Élimé par un horizon
dégagé
Peut-être érigée en
Un univers
Ouvert
L'infini de la ville libre
de ses lieux
Tendus au lointain
N'égare pas dans le vide
Mais atteint toute raison
Fermée aux yeux
Arrimés à
L'étendue
Si secrètes sont les rues
qui apprêtent
Leurs noirs toits et leurs
murs blêmes
A l'azur où s'essaime
Leur trame éloignée
Dans notre vue
A l'étroit !
Alors qui fait danser le
monde sans horizon
Ne pense nos rondes
Que hors de
La raison...
Il s'invente des villes
closes
Et se vente de causes
Serviles
Ne rien voir qu'énigme
Dans l'espoir
Qui anime le citadin poète
Éteint toute quête
D'essence
Dans l'infini de la
présence
L'approche des liens
Qui accrochent ce qui
vient
Entre proche et lointain
Ne fauche ni ne tient
Ce que son regard
Embrasse
Sans égarer ses traces :
Ce doux secret infini
Qui se créé dans
Le fini
Ce monde qui garde l’insu
Il se hasarde à le sonder
A nu...
Et il rencontre alors cet
aigle
Qui lui montre que
L'« aveugle »
Avec ses vues
« scientifiques »
Se rue aux portiques
Des temples du
Savoir
Pour veiller à ce que ne
se rassemblent pas
Les espoirs de l'éveil
Et l'aigle
étendant son vol
Ascendant sur les rues –
sur le sol
Prête au poète une
verticale
Pour qu'il ne s'entête
A l'horizontale
A tenir l'azur
Sans dessin pour le futur
Et s'arme d'un
Dessein
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