Mai
12
2015
Ces pays qui furent des mille et une nuits – Sabrina Desquiens
Ces pays qui furent des mille et une nuits.
Il est des pays que l’on reconnaissait
Au son enchanteur des cithares qui les encensaient,
Aux effluves des nérolis et du jasmin qui, entremêlés,
Achevaient de toutes leurs suaves forces, de nous saouler.
Au son enchanteur des cithares qui les encensaient,
Aux effluves des nérolis et du jasmin qui, entremêlés,
Achevaient de toutes leurs suaves forces, de nous saouler.
Il est des pays que l’on reconnaissait
Aux voix mélodieuses et chantantes des habitants de ces contrées,
À la lumière du jour qui nous éblouissait,
À la douce chaleur et langueur de la vie qui s’en dégageait.
Aux voix mélodieuses et chantantes des habitants de ces contrées,
À la lumière du jour qui nous éblouissait,
À la douce chaleur et langueur de la vie qui s’en dégageait.
Il est des pays que l’on reconnaissait
À leur beauté architecturale, aux monuments ciselés,
À ses mosaïques savamment disposées,
Aux œuvres d’art ancestrales et meubles marquetés.
À leur beauté architecturale, aux monuments ciselés,
À ses mosaïques savamment disposées,
Aux œuvres d’art ancestrales et meubles marquetés.
Il est des pays que l’on connaissait,
Pour la douceur de vivre qui s’en dégageait,
Pour leur accueil chaleureux et leurs civilités,
Pour cette formidable ouverture d’esprit et sagesse des aïeux héritées.
Pour la douceur de vivre qui s’en dégageait,
Pour leur accueil chaleureux et leurs civilités,
Pour cette formidable ouverture d’esprit et sagesse des aïeux héritées.
Il est des pays que l’on reconnaissait,
À ces felouques sur lesquelles on naviguait,
À l’odeur des embruns qui nous chavirait,
Aux grillades de poissons fraîchement pêchés, sur la plage, dont on se délectait.
À ces felouques sur lesquelles on naviguait,
À l’odeur des embruns qui nous chavirait,
Aux grillades de poissons fraîchement pêchés, sur la plage, dont on se délectait.
Il est des pays que l’on ne reconnaît plus, mais que l’on devine,
Des pays à l’humeur, désormais, bien chagrine
D’avoir ainsi en pâture été livrés à des conjonctures politico-religieuses qui les dépassaient,
À des personnes soi-disant bien pensantes qui n’ont de cesse que de les aveugler.
Des pays à l’humeur, désormais, bien chagrine
D’avoir ainsi en pâture été livrés à des conjonctures politico-religieuses qui les dépassaient,
À des personnes soi-disant bien pensantes qui n’ont de cesse que de les aveugler.
Il est des pays qui ne se reconnaissent plus,
Car même pendant le mois saint, des supposés frères et croyants s’entre-tuent,
Toujours en quête de plus de pouvoir, au lieu d’ouvrir leur cœur,
De se pardonner, communiquer et reconstruire ensemble leur nation sœur.
Car même pendant le mois saint, des supposés frères et croyants s’entre-tuent,
Toujours en quête de plus de pouvoir, au lieu d’ouvrir leur cœur,
De se pardonner, communiquer et reconstruire ensemble leur nation sœur.
Il est des pays qui se cherchent,
Il est des pays qui se perdent.
Espérons qu’ils puissent un jour
Tels des phénix renaître et réapprendre à vivre les uns avec les autres dans l’amour,
Pour recréer ce qui les caractérisait, cette magie,
Celle des Mille et Une Nuits.
Il est des pays qui se perdent.
Espérons qu’ils puissent un jour
Tels des phénix renaître et réapprendre à vivre les uns avec les autres dans l’amour,
Pour recréer ce qui les caractérisait, cette magie,
Celle des Mille et Une Nuits.
Sabrina Mekhloufi-Desquiens (Tous droits réservés )
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