Avril, ne te découvre pas d'un fil...
Floréal nuageux qu'il faudrait qu'on songe
A chaque instant.
A ouvrir son parapluie pour qu'il nous plonge
Dans l'étonnement.
Quoique l'oiseau dise, au jour qui s'allonge!
Chante plus gaiement,
L'âme attristée qui se prend au mensonge
Admirablement.
Avril amoureux qu'il faudrait qu'il éponge,
A chaque moment,
Ses rayons de soleil qui hélas nous plongent
Dans son éblouissement.
Avril taquin sait faire tourner nos têtes,
Qu'il en charme nos yeux,
Quand cessera la pluie, sans être sa défaite
Ce sera merveilleux.
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Faisons ce voeu fou, plus doux que les autres,
Vers les seuls bonheurs qui ne sont les nôtres
Que s'ils sont tentés.
Faut-il ainsi craindre que l'espoir fugace
N'estompe son rêve en laissant la place,
Aux réalités ?
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