LE CIMENT DE L'AMOUR ET LA
BRUINE DE PRINTEMPS
D'une douce terrasse un
regard sur la pluie -
Avec ma plume vorace
happant les bris de bruits -
J'avale tant de vers
gouttant dans mon silence
Et – rimant à l'envers
– déroute obéissance
Or suivant le ciment qui
se tasse en baisers
Entre deux fiers amants –
je place un jeu osé
Bâtissant ce poème à la
houle sur scène
Pour qu'après il essaime
en roulis qui s'enchaînent
O Peuples du désert !
Qui – à tarir vos puits
Se complaît – insincère
– à maudire la pluie ?
Aimons donc le printemps
sous la bruine insistante
Arrimant en son temps suie
à boues résistantes
Descellant à l'envie la
pierre sur les sources
Où s'appelle la vie hors
de l'enfer des courses
Le poète rebelle
introduit l'Homme veuf
De l'égalité belle – à
un monde tout neuf
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