D'UN SEUL MOUVEMENT D'ÂME
SE DONNE LE SECRET
Le soleil nous toise et
lance des clins d’œil
Qui croisent le seuil d'où
nous demeurons
Attendant le soir quand
nous errerons
Sans faire de la lumière
le deuil
Quand maintenant reluit en
cristal -
Entre mains tenant toutes
masses noires
Écartées sous leur
souffle – cette moire
D'azur – là –
maroufle un temps vertical
Quand Paris aura allumé
ses feux
Nous habillerons de soie
bien brillante
La belle houri qui se
cache bruyante
Derrière un sourire qui
lâche ses vœux
De nous voir tranquilles –
vifs et patients
Elle - en son miroir de
nubile gueuse
Si attentive aux fenêtres
et joyeuse -
N'est pas si lascive au
soleil en sang
Cascade de voix de toutes
couleurs
D'où roule la joie en
filtre magique
Au feu de tonitruante
musique
Dans un feutre de bruyante
chaleur
Livrée en tempête à
l'amour sorcier
La veille est en fête et
ne s'exténue
Lavée par l'obscur qui la
met à nu
Courant entre les murs qui
la font se lier
Le secret de ville – là
– se révélant
Nous rend si habile à
lever le pain
De la fantaisie qu'ici
elle peint
La kinesthésie d'azur
s'en allant
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