DU LYCÉE LE SOLEIL GLISSE
JUSQU'ICI !
O Fraternel soleil
effronté
Sous les fenêtres du
temple :
Embrayant ton temps -
Tu as planté là ton
décor
Tel Icare – te voit-on
Sur le corps de son
fronton...
Avec ton grand écart
Qui grappille à l'encan :
Du savoir dans le vent
Quand passent ses traces
En écho de tes fastes...
Tu ricoches de blanc en
bleu
Entraînant ton aventure
Hors des murs
Jusque dans le creux de
crinoline
Là : sur le créneau
sûr
Où grésillent les
voitures
Puis de cristal tu sables
L'arbre roussissant
Dans ses bourgeons...
Alors ton sabre
A ma table
Décoche de
Coupants surgeons...
Mais tu me rabiboches
Avec tes rayons
Gracieux...
Je grappille des phrases
Qui me traînent
Jusqu'aux cieux...
Sans emphase
Je tricote -
Hors des chaînes de
l'ennui -
Des mailles d'un son
Qui sans traces
Reluit
O Soleil ! Tu étayes
Avec ton hameçon
Les traces d’où passent
Les poissons de mon éveil
Embrassé par mes vers
Las ! Tu débrayes
Derrière la pierre des remparts
Brasillant sur cette rivière de la ville...
Ton hasard mis à part -
Ta lumière d'avril
Étaye mon art
Jusqu'à ce qu'il s'embraye
A la veille
Le ciel s'obscurcit
Et je cours vers cette fin
Où ton curseur défunt
Dans ce gris
Marquant mon parcours
Où ton bref séjour
A tout pris
En la nef en plein cœur
Au pli du jour dans mon "discours"
Las ! Tu débrayes
Derrière la pierre des remparts
Brasillant sur cette rivière de la ville...
Ton hasard mis à part -
Ta lumière d'avril
Étaye mon art
Jusqu'à ce qu'il s'embraye
A la veille
Le ciel s'obscurcit
Et je cours vers cette fin
Où ton curseur défunt
Dans ce gris
Marquant mon parcours
Où ton bref séjour
A tout pris
En la nef en plein cœur
Au pli du jour dans mon "discours"
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