SANS CES FANTÔMES QUI
SEMBLENT RÉGIR LE CIEL !
Dans le ciel blanc –
serein – qui frise contre les murs
Un orage ne passe pas...
C'est celui de nos cœurs
D'humains – battant
Sur terre des villes -
En éclairs continus...
Ils dégriseront
La brume
En notre pays : on
remercie la colère levée
Dans un ciel blanc
serein !
En nos villes a sonné son
cri
Comme un tocsin
Annonçant
L'aveugle avancée du
gris-être fluide...
Et notre temps n'admet pas
Son indivisible rideau...
Il montrera le moment
Du grand flux
Des nuées
Tirant avec elles :
les plus grandes averses
Pour relancer le
printemps :
Un moment suspendu
Dans la moiteur
Unilatérale
En Paris – si la pierre
aime
A épouser le ciel
C'est pour mieux
Couvrir de
Son lait
Les cœurs qui se
cherchent dans le froid...
Mais le printemps est déjà
advenu
Et nul sens n'est à
recouvrir
Longtemps d'un voile
Devenu impudique
Sur le corps chaud de
Paris
L'unique blanc est là
Mais il explosera comme
Un mauvais air
Du temps où
Les poussières veulent
tout pénétrer
Du battement ininterrompu
de
Notre ville
La fièvre est montée
déjà...
Ira-t-elle aux convulsions
ou
Fusionnera-t-elle avec
L'humeur du ciel
Dans ces têtes
Déjà toutes retournées ?
Mais c'est un monde :
Ici
Il emporte dans la pierre
En la caressant de tous
ses secrets
Tout un foyer de lumières
Qui insistent jusque
Dans la nuit
Et se sépare de tous ces
feux
Lointains qui animent
Des fantômes
Enchaînés
A de faux phares qui
n'éclairent l'horizon !
Et il n'y aura de nuits
encore
Qu'à secouer tous les
Cauchemars
Qui empêchent la relance
du printemps :
Pour que redevienne
effectif
Le travail épanoui
En son sein
Dont les cœurs de
l'Humain
Avec son être
Dépossédé de toutes ses
fleurs
Et qui valent cette
Fièvre durable !
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