MODULATIONS SORTIES DE LA
PIERRE !
Murs pris dressés entre
lèvres – contre gris ciel
Grisez nos amours !
Délivrez-les des prisons !
Ville ! A leurs
remous : Tu embrasses nos chansons
Ravies à tant de viles –
obscures raisons !
Qu'à Dieu ne plaise !
Beaux airs : soyez éternels !
Si d'airain apparent aux remparts jusqu'au ciel
L'emprise de lumière
s'affiche en leurs peaux
Notre déprise des fers la
prend en dépôt
Pour nos danses-derviches n'animant les drapeaux
Dans nos mots qu'avec elle : beauté si plurielle !
Des rameaux tisés du
cristal vert clair de veille
Nous tissons tant d'émaux
de notre liberté
Que l'égal non-lissé par
cette humble beauté
Traverse – opaline –
nos nuits non-rapportées
Par les si pesants bruits
des puissances de fiel
Déliant les nœuds du
savoir pris aux ficelles
Qui l'entremêlent à tous
les teigneux Pouvoirs
Nous les voyons se
desserrer en preux vouloir...
Là où nous ne vaticinons
plus en Avoir
L'être de Paris va
brillant sans plus recel
Le sourire levé en un
pari décèle
En la pierre un si long
désir qui – là – nous vient
En grand air lavé de ces
poussières où tient
Un vacarme enclavé –
serré sans notre Bien
Que modulent en chœur
brave des âmes belles !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire