UN NOUVEL AIR DE MAI
REPRIS A LA PLUIE !
Les rais de plume qui
mangent le lait des murs
c'est la pluie qui ronge
les plaies de toute attente
où plonge et se plie le
songe hors de la nature
pour des clés qui se
rangent au lit des bacchantes
Or Mai se crispe-t-il en
promesses d'azur?
Crissent les voitures en
d'impures vitesses
qui crient la tristesse en
ruminant ce qui dure
mêlant au bitume mouillé
ce qui l'oppresse !
Mai ! Si tu chantes
le soleil – regarde mieux
et sois sérieux s'il
s'écarte comme fragile...
Qu'il s'essaye au barde
fébrile pour tes yeux :
il sent que se raye fardé
ce gris de ville...
Ville ! Ici il te
berce cet arbre qui sait
sous sabre d'averses
rabaisser en racines
Ce qu'il verse aux ravines
en sève passée
Il n'est ladre à t'en
reverser coupable guigne
Ville ! Enjouée –
trempée aux bielles coulant d'esprit !
Que s'essaye en ta rampe
ce qui joue - se lance
Jusque dans nos vielles où
gicle l'air repris
A la pluie où se saoule
ton intelligence !
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