ÊTRE AVEC CES NOUVEAUX
SOMMETS !
Au vertige du temps
s'accorde la hauteur
Au vu du vide orchestré
par les hommes liges
Nul maître vampire en son
corps ne dirige
Ce haut vent qui souffle
hors des hordes son ardeur
Cœurs hauts ! Sa
haleur neuve vous pousse en acmé
Votre misère veuve de
places n'enfante
Traces de descente pour ce
que vous n'aimez
Vos « sommets »
sont au monde qui se réinvente
Vos scènes sont notre
école sans aparté
D'où l'écho de nos
chaînes sort du vain spectacle
Qui de son arène vole la
liberté
D'où se draine l'égal
dans tous vos vrais cénacles
Et dans cet horizon où
tiennent vos lueurs
Nous gagnons raison de vos
nuits étincelantes
Oubliant le pli d'ennui de
notre sueur
Nos peines au travail
détruit sont dans vos sentes
Vos chemins sont au
Pouvoir ce que le savoir
Est en vos mains :
ses lendemains le désarçonnent
Lui : ses valeurs ne
résidant que dans l'avoir -
Est aveugle à leur grand
vide qui en vous dissone
Non ! Vous ne
cherchez les places des « vainqueurs »
Qui vous réduiraient à
servir tout leur empire
Vous ne voulez finir dans
la pire rancœur !
Hors de leur demeure vous
gardez vos désirs !
Et la construction d'une
nouvelle prend cours
Hors de ces vains diktats
de la renommée belle
Passions non hâtées
gardant tout votre parcours :
En commun vous tracez des
fondations réelles
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