ENTRE ARBRES – LYCÉE ET
MACADAM
Sous le vent soulevant du
marbre-macadam et de l'arbre le soleil : seul œil de l'âme
Le flux intermittent qui
agite les arbres...
Dans le même temps :
le flot qui s'alite au marbre
Fluorescent – ne cogite
sur sa vitesse...
Sang et corps de la
ville ! Le vent vous caresse !
Sémaphore habile sur
« temple du savoir »
N'étant habillé d'amples
tamis-allumoirs
Que par toi – Soleil !
- il vrille en sa mise au mur
Et ta veille ne brise
moire sous l'azur
Sur ces prismes qui
abritent l'être secret
Que n'abîme aux fenêtres
le bruit : « si sacré » !
O Brise qui traîne tes
prises agréables
Comme des chaînes de
bisous si vénérables
Ta scène aux arbres –
saoule en vérités osées
Nous rassérène en verbe
jamais arasé
Par des arènes armées
d'acerbes pouvoirs
En leurs trames
désarrimées du vrai savoir
Dont l'âme rougit en ces
rimes près du « temple »
Où le temps rugit et
s'anime au soir qui tremble
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