DE L'APPEL DE LA NUIT JUSQU’À L'AUBE :
UN CHAMP DE FLEURS
MULTIPLES !
A l'appel de la nuit :
les voix fourrées de rires ...
Elles enchantent les
lèvres de l'avenue
Dont la nourriture éclate
notre futur
Ce que la bruine et le
souffle du vent attirent
Est le bruit de ces anges
comme mis à nu
Que tente la veille :
cette belle aventure
Les fusibles de mon poème
court-circuitent
Mon ennui qui tombe dans
une vive averse
Tentant de brûler en
ondées le temps qui passe
A peine visibles mes
heures sont en fuite
Je les dédie à l'errance
qui se reverse
Dans des bris d'amour –
en blessant toutes mes traces
On crée le monde sans
attente d'exister
Et des monceaux de beauté
– ici – s'affranchissent
En rondes de bons mots
sortant de la survie
Je voudrais vous prendre ô
Chants de la liberté
Et sans que les miens n'en
soient surpris et pâlissent
Je les fond en multiples
vers qui n'en dévient
En toute égalité – il
s'agit de les prendre
De les ordonner tous en un
réel possible
Que personne ne pourra
venir abolir
Un temps durable nous
laissera les entendre
Si le Pouvoir devait les
voler comme cibles
C'est que notre présent
n'aura su les élire
Muse ! Tu as su
glisser en leur fantaisie
J'ai pris ma plume pour
les hisser sur ma table
D'où ils résonnent comme
la chair incarnée
Les tenir longtemps en en
un grand souffle : saisis
Et ma respiration
demeurera affable
Pour Raison des cités qui
soit désenchaînée
Passion d'un poème !
Tu resteras cursive
Tant que le vif d'un amour
pour l'Humanité
Saura générer toute sa
tendre musique …
Sinon le désert d'une
pauvre vie furtive
N'engendrerait pas une
grande aménité ...
La présence au monde
resterait amnésique
Oui ! Que la ville
garde ses portes ouvertes
Tenant hors du lointain
les plus zélés des proches …
Qu'ils courent jusqu'à
l'aube ces mots ailés
Ah ! Garder leur
arôme sur la place déserte
Tenir ce souvenir comme
poème : en poche
Bien avant que le jour le
fasse s'en aller
Réunifier les belles
paroles à l'âme
Tout en les attachant
comme chair à son corps
Avec cette surprise gardée
en mémoire
Ainsi se sera conservée
la belle trame
En poème non désœuvré
tenant accord
Au fond comme reflété
comme source en un miroir
Et que notre paix ne fasse
appeler « Racaille ! »
Cette belle jeunesse
essayant d'inventer :
Ce savoir vital délesté
de tout Pouvoir
Quelques vers pour que la
différence vaille
Quand elle nous instruit
de notre communauté
Comme un beau et immense
champ de fleurs à voir
Lente montée aux
échelles de la lumière
Pourtant déjà le lieu se
vide mais s'éclaire
De l'empreinte des lutins
de quelques cités
Que la nuit d'hiver – en
poème – aura cités
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