UN CHANT BRÛLANT L'ENNUI
Tu chiffonnes ton ennui
Tu le mets en feu
Que tu attises
Avec le soleil du désir
Il se consume jusqu'aux
cendres
Que tu jettes hors
De la présence
Il ne la barbouillera plus
Alors tu touches le réel
Comme un lumineux
Morceau d'éternité
Quand il file
Au milieu
Des dires et sourires
D'une jeunesse
Qui partage
Ses voyages où souffle sa
vie
La pluie précipite un
chant
Rougissant au sursaut
Du soir
Sur les pâleurs de
La pierre
Les lampes infra-rouges
En évidence –
l'accompagnent
Avec la bouche allumée
Des murs
Où s'invitent les
étrangers
Mais O Jeunesse !
Tu dérides le temps
En le dégelant
A tes défilés
Qui aspirent l'Humanité
En la rehaussant hors
Du travail
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