mardi 23 février 2016

Le Printemps Frappe déjà aux Portes de la Ville




LE PRINTEMPS FRAPPE DÉJÀ AUX PORTES DE LA VILLE


14hoo
La parole du vent hurle la rumeur qui souffle le soleil...
Son rayon pousse la liberté avec le remue-ménage dans le ciel à la peau pâle qui pèle ;
sa lueur cligne...Hésite...Elle tient.

Ce stylo sautille puis glisse sur la feuille trempée de lumière...

La douceur semble vouloir s'installer...
Les nuages – à grands coups de peigne – effilent l'azur au-dessus de l'encre des toits...

Tout le flan gauche du boulevard laisse épancher sa crème qui bave sur le trottoir...

A l'horizon brillant mouchettent les mouettes qui fouettent l'air avec leurs ailes.

Les arbres au corps de candélabres ont déjà lancé leurs filets aux murs.

Soleil ! Tu files derrière des remparts !
Drapeau attristé ! Tu te roules, comme
en berne, dans la fraîcheur !
Ruée des automobiles...Une rue dans la vitre remue...
La ville se secoue...Ses fleuves s'ébrouent .


Consonances des langues qui ouvrent au soir !
On tangue dans leurs flots...On entre dans leurs visages qui sourient de l'accueil.

La ville est un océan qui se mesure au monde et...Le ciel d'anges-nuages la couve .

Les passants qui ont filé l'horizon lumineux de la pierre, jusqu'ici, se sont évanouis
au coin des rues

Et les toits, les fenêtres, sur le flan droit du boulevard, étincellent avant de se fondre
dans le gris qui libère les chuchotis du vent .
17h30

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