ET POUR COMBLER TOUT : CELA : POUR QUI DONC L'UNION SACREE POUR UN CHAOS ORGANISE MAIS QUI ATTEND OUI DANS L'OMBRE : UN MONSTRE QUI ATTEND QUE NOTRE PAYS SE DECHIRE TOUT EN TUANT LES DROITS DU PEUPLE ET METTRE EN ERRANCE ET EXIL SES MEMOIRES POUR L'ECLATER ?
L'édito de Paul Quinio
Gérald Darmanin, avec ou contre l’extrême droite ?
Faisant de la reconquête d’un électorat populaire parti au RN le thème de rentrée politique, le ministre de l’Intérieur n’a pas dit grand-chose sur la manière d’y arriver. Et a surtout donné l’impression d’aller dans le sens de son mentor, Nicolas Sarkozy, qui appelle de ses vœux une droite unie de Macron à Zemmour.
Gérald Darmanin à Tourcoing, ce dimanche 27 août. (Stéphane Dubromel/Hans Lucas pour Libération)
par Paul Quinio
publié le 27 août 2023 à 21h15
Gérald Darmanin était dimanche à Tourcoing pour dire comment il pense pouvoir éviter que «les plus modestes de nos concitoyens n’aillent par dépit au Rassemblement national». Nicolas Sarkozy donnait le même jour un entretien au Parisien pour dire que «sans rassemblement, la droite n’a aucune chance de gagner» et qu’elle doit donc se «trouver un leader qui soit capable de rassembler les amis de M. Zemmour, les amis de M. Macron, les amis de M. Ciotti». La proximité entre l’ancien président de la République et l’actuel ministre de l’Intérieur est connue. Sans l’adouber, Nicolas Sarkozy dit dans le même entretien qu’il «se retrouve» en Gérald Darmanin, moins apparemment en Laurent Wauquiez qu’il trouve «petit bras».
Du coup, avec une ambition affichée à Tourcoing d’un côté et un conseil prodigué de l’autre dans le Parisien, une question se pose : Gérald Darmanin partage-t-il avec son modèle cette idée que pour lutter contre l’extrême droite, il faut s’allier avec elle ? Car Nicolas Sarkozy ne parle pas simplement des électeurs qu’il faudrait convaincre de ne plus céder à la tentation de l’extrême droite. Il mentionne les amis d’Eric Zemmour, avec qui il faudrait se rassembler pour gagner. Citons quelques-uns des proches de l’ancien journaliste : Marion Maréchal-Le Pen, Stéphane Ravier, Nicolas Bay ou encore Philippe Vard
on, que l’on peut tous classer à la droite de Marine Le Pen. Dans son discours, Gérald Darmanin se garde de dire avec qui il entend mener sa bataille. Il se contente de citer, façon œcuménique, le général de Gaulle, Jaurès et Philippe Séguin, dernier géant de ce qu’on appelait un temps la droite sociale. Ça ne mange pas de pain. Et comme son discours de Tourcoing était par ailleurs plutôt vide sur comment s’y prendre pour convaincre les classes populaires de se détourner de l’extrême droite, une conclusion s’impose : l’événement du week-end n’était pas le raout nordiste du ministre de l’Intérieur, mais la petite phrase de Nicolas Sarkozy sur cet arc qu’il dessine, de Macron à Zemmour.
on, que l’on peut tous classer à la droite de Marine Le Pen. Dans son discours, Gérald Darmanin se garde de dire avec qui il entend mener sa bataille. Il se contente de citer, façon œcuménique, le général de Gaulle, Jaurès et Philippe Séguin, dernier géant de ce qu’on appelait un temps la droite sociale. Ça ne mange pas de pain. Et comme son discours de Tourcoing était par ailleurs plutôt vide sur comment s’y prendre pour convaincre les classes populaires de se détourner de l’extrême droite, une conclusion s’impose : l’événement du week-end n’était pas le raout nordiste du ministre de l’Intérieur, mais la petite phrase de Nicolas Sarkozy sur cet arc qu’il dessine, de Macron à Zemmour.
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