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5 min · Partagé avec Public Suite à un post sur « l’imagination » publié : ce matin par mon ami Alain Trémiseau, "l’imagination" moi Maryse Serra : j'écris ceci :
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Ce ne sont que des souvenirs de ma petite enfance , après la guerre... la seconde guerre mondiale.
bien après, des repas où les amis de mes parents se retrouvaient, ils parlaient avec circonspection, je ne comprenais rien, et pourtant une Madeleine demandait à maman, sais-tu ce que sont devenus les enfants, elle ne savait pas, après son arrestation, elle n'a rien pu savoir, elle baissait la tête, même enfant je sentais sa douleur, sa fêlure, plus tard, je l'ai interrogé, mais sans succès.
Elle disait avoir fait parti de la résistance, elle est devenue une personne comme les autres qui n'a jamais voulu revendiquer quoique ce soit, je savais cependant que sa tristesse et ses yeux égarés dans un lointain imaginaire, me plongeait enfant dans un émoi qui me laissait imaginer n'importe quoi
Puis un jour, j'ai su , autant qu'il est possible de savoir, le rôle de cette femme modeste, aimante et enjouée, et l'histoire c'est dissoute dans le quotidien
Maryse Serra
La seconde guerre mondiale est une époque tragique, en France , la population c'est révélée peut etre pas si différente qu"aujourd'hui; ce sont des gens communs, familiers, que vous pouvez croiser tous les jours, des Français qui non seulement ont collaborés, mais qui ont dénoncé des innocents à la Gestapo
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