LE TEMPS DES ORAGES DÉBORDÉ
Foin de béatitude !
Notre amour est combattant
Et … Sans abracadabra -
Débordera les temps
Des orages !
Pan en ses habitudes
Pourra se pendre
A leur souffle
Et me siffler des sons
charmants …
Je le soudoierai de
Mes armes -
Il s'y arrimera
Dans Métropolis :
Qui ne trouve son âme
Perd Adonis …
Or sa trace respire de
Notre désir …
On la trouvera l'Alice
Et – pour son plaisir -
On commettrait des
sacrilèges
A la sainte vertu -
Pour en lever une autre
Dans le florilège des
sens
Qui lui est dû
Ah ! Traverser les
miroirs du monde
En s'offrant toutes ses
mémoires -
Sans la ronde des élus
Qui affichent une étoffe
De héros parvenus …
Des biches effrontées
Tombées dans l'escarcelle
De ces chassepots
Peuvent bien hurler au
moustique
Celui qui lorgne sur
Leurs peaux …
On connaît leurs musiques
Et la hargne qui brûle
Leurs voix de
Crécelles
Les ailes des fées
Ont tellement fait
Danser le féal de l'amour
Que chacun de ses coups de
foudre
Pour une « reine »
pimpante
Tourne en poudre dans
L'arène de perlimpinpin …
Réinventer le pain et les
perles
Avec le vin qui saoule
Et le vent qui
S'enroule
Autour du chant d'un merle
…
Là – tout le temps que
dure
L'étreinte de la voix
pure …
Là – où elle se teinte
au pas
De toutes les couleurs de
l'avenir -
Nous tenons nos douleurs
si bas
Qu'avec un murmure qui
abat
Tous les murs du lointain
-
Nous rentrons dans le
train
Du plus simple des
Devenirs …
Et nous sortons de l'abîme
L'ouvrant à la lime
De nos vers …
Alors – tout le divers
Vers la terre des égaux
Passera outre tout ego
Dont nous gonflerons
l'outre
Avec la sonde d'un chant clinquant
Lancé avec la belle
ivresse
Enchantant le monde
D'une telle
Promesse
Qu'aucune autre ne pourra y
tourner
Sauf celle d'un de ces
apôtres
Qui renaît – n'étant –
pauvre saint -
Que marquant de sa vie
L'épopée de ses
Amours ...
Et s'il ne dévie pas de
leur paix pour séjour
Il volera aux plus
étranges contrées
De l'exil ignoré
Les franges des anges
entrés
Dans la ville – serrées
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