NOTRE SOUFFLE MALGRÉ LE
SAINT SACRE DES PRINCES
La sainte collaboration de
tous les princes
Avec les feintes des
financiers qui les rincent
N'a d'égal que les
falbalas dont ils s'entourent
Pour que de leurs pouvoirs
nous adorions l'atour
Vaille que vaille l'argent
jeté par les fenêtres
Est couvert par la
brillance de leur paraître
Ils clament à tous les
gens voulant les entendre
Que la dette est un drame
qui ne peut attendre
Même si la tête enfouie
sous ce boisseau
Nous tourne – qui de la
farce sera le sot
Leurs armes parlent pour
la « civilisation »
De la « démocratie »
ils se veulent les lions
Mais nos pauvres droits se
transforment en vestiges -
Si rognés ils sont que
cela devient vertige
Pour un présent bloqué à
tous les horizons
Mais – de leurs guerres
– quelle est la réelle raison ?
Et tous les « fous
de Dieu » s'immiscent au milieu
En faisant grand spectacle
pour nos humbles yeux
Nous ne sommes pas les
voyeurs de leurs massacres
Et les princes puissants
s'en couvrent d'un saint sacre
Après avoir soutenu tous
les dictateurs
Ces menteurs jouent
maintenant aux libérateurs …
Ah ! L'acte de penser
est en piteux état
Quoique nous ramassons
tous ses pauvres éclats
Si la misère levée
contre les tyrans
A pu désarçonner et
bousculer leurs rangs
Nos princes étaient et
sont toujours les alliés
De leurs terreurs contre
elle qu'ils veulent pliée
Et pour tenir toujours les
jolis bénéfices
Ils adorent que le peuple
entre en sacrifice
De ses propres désirs de
faire valoir ses droits
Et ainsi de devenir leurs
belles proies
Entrent en scène généraux
et « fous de Dieu »
Qui rivalisent de musiques
symétriques
En enfourchant les bulls
pour la trique
A casser tous les rêves
et espoirs sérieux
C'est alors que
l'orchestre animé par nos princes -
Du haut de leurs tours
d'ivoire – lançant leurs pinces
L'emploient à financer
les plus forts pyromanes
Avec de nouvelles armes et
la sainte manne
Si Dieu faisait brouillon
… Le peuple bafoué
Dans la chair – la sueur
- sous un autre fouet
Range ses haillons pour un
paradis sinistre
Où de nouvelles horreurs
réglées l'administrent
Les princes – vrais
voyeurs – nous les jettent en tête
Eux qui paradent –
hypocrites – dans leurs fêtes
Pour exalter les
combattants de la « der des ders »
Sans les compter ces
asservis à cette guerre
Avec les combattants pour
notre beau pays
Laissant le leur depuis si
longtemps envahi
Où sont les traces de
chacun dans nos mémoires ?
Princes ! Nous ne
rentrons pas dans votre miroir !
O Vous princes aux
prébendes et aux châteaux
Vos lois vous servent
vraiment bien de grands manteaux
Pour couvrir les armes
vendues pour investir
Ce que les finances et
leurs calculs sous-tirent … :
Bénéfices nets tout
aussi mirobolants
Que les comptes cachés
s'en allant tous roulant
Pour la faim et la soif de
nos tristes « Ubus »
Contents et si imbus
d'avoir mangé et bu
Partout – dans les
monstrueuses pompes à fric
Qu'autorisent bien de si
sordides trafics
Maintenant qu'ils
exacerbent les différences
Pour les tenir en guerre
ou dans la pauvre errance -
Nous nous relèverons
égaux dans notre souffle ..
Qu'il sonne fier et pour
sa toile maroufle
Notre aspiration en une
belle peinture
Où nos vérités
jetteront à leurs figures
Le bon droit – la paix
et une juste pensée
Avec l'épée pacifique
pour bien tracer
Ce qui peut encore lier
toutes les couleurs
En éclairant le futur de
millions de fleurs
Avec le bel
épanouissement rêvé
Debout devant le vent qui
s'est déjà levé
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