L’ÉCRITURE ET ... LA VOIX
DU POÈME
Apprivoiser par l'écriture
notre voix
Se réinvente tous les
jours en notre ville
En un grand vent de belle
Amour qui reste joie
Et rien pour le futur ne
demeurera vil
Ici – accompagné des
lueurs – des rumeurs
On ne tombe jamais dans le
plus froid silence
Où le règne du poème se
glace et meurt …
On vient tramer sa trace
en un feu qui s'élance
Et tant de flammes et de
drames il contient
Qu'à l'infini semble se
déployer sa scène …
On ne peut le crier sauf à
le dénier
Sang qui en un pari relevé
se retient
On le laisse vriller aux
lèvres de la Seine
Et tous nos rêves
puissants s'y laissent plier …
Ainsi – le retrouver à
notre bord fini
Est à la pensée :
Élevé comme un vrai nid
Qui – bravant toute
absence – s'invite en ami
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