PAR LES LETTRES DANS LE
TOURBILLON DE VOIX
Auréolées de chants de
lumière
Des voix tourbillonnent
Blessant ma pensée
De leur écho
La serrant
En chaos de sens
Et la ferrant comme pour
La livrer au
Silence …
Quand – déroulant son
pli
Dans des lettre vivantes -
Elle se laisse ouvrir
A l'instant -
Dans la porte des regards
…
Et commence à
S'épanouir …
La veille l'arrache à son
ombre
Et la déploie en bouquet
De mille fleurs
Sensitives
Incise entre éclats de
rires
Et soufflet permanent
De paroles qui
Brûlent – incisives …
Prenant feu de toutes ces
couleurs
De la ville parée -
Elle s'enroule
Autour
De la marée des passages
…
Laissant couler
Ce bruit ailé qui mord
son silence -
Elle interroge le hasard
Réchauffé par tant
De vagues de
La présence
Elle y plonge -
Quitte à se laisser noyer
Par la proximité
Étrangère
Montent alors
Comme en sa source -
Les accents d'un voyage
Roulant jusqu'au
Fleuve le plus
Impétueux
L'aurais-je saisi
Ce long pas glissant des
hauteurs
Ce long plissement d'ondes
Que déroulent
Les haleurs
Du monde ?
Les aurais-je captées
Toutes ces bacchanales
oubliées
En cette nuit fauve
Qui annonce
Déjà
Le nouvel an ?
Mais ce temps qui frise à
la neige
Ne refroidit que le
lointain
Même si le vent
Vient
Par à-coups
Secouer nos corps sous
Le auvent …
Le cœur du proche est là
-
Venant de tous horizons -
Il bat pour mille
Retrouvailles
Et – vaille que vaille -
Nous incite au plus loin
Des partages de
L'errance
Qui est cette bohème
Patiente et attentive
Aux accents bruts
De la ville …
Notre pensée vacante
Aura tant puisé
A toutes
Les rumeurs de la ville -
Qu'elle lui est
Plus chère
Que toutes solitudes
Repliées dans
Le nid de
L'oubli
Que la ville emporte avec
elle -
Jusque dans ses vacarmes -
Une âme en tout lieu
Où peut alors
S'arrimer
Le hasard de la présence
à soi
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