SUR LE QUI-VIVE !
De l'amour – comme son
soldat -
Contre le mauvais sang
Qui coule dans les
Veines du
Temps -
Il cultive le Samizdat
Autrement puissant
Que l'écoute de
La haine qui
S'étend …
Restant sur le qui-vive
Si la bataille arrive
Il ne sera pas
Celui qui tond la laine
Sur les moutons …
Anonyme – la scène - ne
brûlera
Pour être dans l'arène
Des rois …
Arrimé à la belle
Humanité
Il ne dérogera pas
Dans ses pas à
Sa liberté
D'allumer lampes de vigie
Sous les drapeaux
De la nostalgie
Qui hante encore les âmes
Et tendent leurs navires
Aux pires drames
Les grosses ficelles de
toute guerre
Animent les crécelles
De l'enfer …
Elles font un tel
brouhahas
Pour l'appel au combat
Que toutes différences
S'estompent
Et – en rangs serrés-
S'affrontent …
Il le sait bien – le
guetteur -
Que les plus beaux des
menteurs
Se cachent sous le masque
De la vertu
Et casquent les lâches
qui s’entre-tuent
Or – Qu'au paradis des
vainqueurs -
On n'entende pas les voix
Qui clament
D'en revenir au bon-sens
Ce n'est que pour forcer
les cœurs
A tenir aiguisées leurs
lames
Pour qu'elles « ne
s'aigrissent »
Dans la « dégénérescence »
Mais ces temps rougissent
en résistance
Même si les guerre
rugissent
Avec insistance
Et un sanglant soleil
sourit quand-même
A ceux qui s'éveillent
Et qui sèment
Des graines de paix dans
nos sillons
Pour que la liberté ne
tombe
En haillons jusque
Dans sa tombe
L'hiver peut immobiliser
dans le gel
Tous les habiles jets
De fiel
Nourrissant les
ressentiments bouillants
De hargne au tranchant
saillant
Et les renvoyer dans leurs
Foyers pour chaleur
De sentiment …
Ce sera le temps où la
guerre lustrée
En finira d'atterrer et
désastrer
Par ses feux pourris
A la haine
Tous les fantassins
nourris
A leur peines
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