dimanche 31 janvier 2016
samedi 30 janvier 2016
Du Soleil Mal Vissé à l'Azur Aux Bacchantes Lumineuses
DU SOLEIL MAL VISSE A
L'AZUR AUX BACCHANTES LUMINEUSES
Ce matin le soleil mal
vissé à l'azur
A laissé les cirrus
lisser tout l'horizon
Quoiqu'ils aient brisé de
gris l'immédiat futur
Le froid qu'ils lancent
fait honneur à la saison
Une mince bise piquante
tient midi
Deux bacchantes sérieuses
avalent le monde
Ce sont lumière et l'on
oublie ce qu'on a dit
Sur la rigueur du temps –
on rentre dans leur ronde
Titans ! Vous grognez
en fureur automobile
Le poète lance sa plume
d'amitié
Elle aiguise une joie qui
grise notre ville
Ici nous voyons les murs
du temple – liés
Voilà que le savoir
descendu dans nos yeux
N'aveugle pas mais aiguise
notre regard
Par lequel nous volons un
bel abîme aux cieux
Et l'humeur du temps
indiffère notre hasard
Maintenant l'instant dans
une sainte musique
Nous nous enivrons en
tenant un beau partage
Avec ces insoumises
sorties de l'Attique
Mais nous nous délivrons
des chaînes du beau page
Vraiment ce n'est pas que
nous nous encanaillons
Nous taillons des mètres
de vers à la mémoire
De celles qui ont fait
plonger en un rayon
De soleil à travers notre
pauvre miroir
Parties elles ont emporté
quelques feuillets
Tirés de notre humble et
aimable hymne à l'instant
Ce sont quelques fleurs
accrochés à un maillet
Avec lequel sculpter la
grisaille du temps
Nous ne sommes pétris de
la sainte caresse
Du jour qu'en le sortant
de l'étriqué séjour
Où nous nous morfondions
avec toute promesse
Si peu attachée à de
lumineux ajours
Et le premier acte du
poème s'arrache
Au connu pour accepter de
se mettre à nu
Devant de tels lieux
d'apocryphes que l'on sache
Voués à la métamorphose
dans les nues
Que les lèvres des rues
chuchotent de rencontres
Elles n'en auront le
hoquet que de les nier
Ou de les rejeter au
suspens de la montre
Avalant les passages à
l'heure pliés
Toi qui humes les parfums
dans les courants d'air
Tu gagneras toute la
fortune des dieux
En les reliant à notre si
bonne terre
Qu'elle peut ainsi rendre
joyeux même l'envieux
vendredi 29 janvier 2016
Un très beau poème d'amour ...
Sans le faire vraiment exprès
J'ai posé sur ton coeur
Des mots qui t'ont troublé
De petites rimailles sans aucune valeur
Tout ceci par plaisir
Comme exutoire aussi
Toi de ton côté tu recherchais
Peut-être l'oubli......
Ozymandias
Ma suite...
sans être une fin.
Une hirondelle ne fera jamais le printemps,
Même tes mots tardifs n'arrêteront pas le temps,
Malgré leur teneur, l'encre des yeux s'écoule,
Les jours sans toi ne sont qu'ombre dans la foule.
Pour apprécier ce poème et comprendre,
Le passé brusquement réduit à des mots cendre,
Portant toujours plus haut sa flamme et son émoi,
De l'impatience, notre amour avait connu la loi.
Maintenant il glisse et voilà qu'il m'assaille
Vient-il me livrer une dure bataille?
Tel un félin cruel, il bondit, me surprend
Cet amour que je croyais mort par délaissement .
Sans feu, la passion est une misère humaine,
Car les flammes ne se nourrissent pas de rengaine,
Mais leurs brûlures restent intactes dans le coeur,
Et mes bras n'ont étreint aux heures de douleur,
Qu'un visage d'ombre au sourire absent,
En passant sur les épines des roses du vent.
Viens-tu à mon Parthénon chercher la vérité?
Je te réponds que je suis blessé mais entier.
Approchons de l'autel puisque nos mains sont pures,
Je n'ai point fauté devant autres créatures,
Mon âme et mon coeur sont restés loyaux et fiers,
Vois! Le soleil rutile aujourd'hui comme hier.
L'oiseau chante encore gaiement en te côtoyant,
Les relents de ma passion grondent dans mon sang,
La vie est inconstante et jamais ne lasse,
L'amour jette ses filets quand la marée est basse.
Indiscret son soleil réchauffe ma maison,
Son baiser endiablé bouscule ma saison,
Ce doux printemps reverdira-t-il ma prairie?
Mon regard vagabonde sur ton corsage fleuri.
Tes rimes aujourd'hui m'étonnent par leurs atours,
Leurs sèves abondantes m'interrogeront toujours,
Tout ce qui te touche ne sait pas attendre,
Et je rêve que notre feu mal éteint puisse reprendre
mercredi 27 janvier 2016
Poème orchestré et enregistré sur myspace.com/souffleauvent : "Se Jouer de l'Immobilité Muette et de la Mobilité Aveugle" au nom de Minod Alain
Sur myspace.com/souffleauvent cliquer sur Upload ou sur Minod Alain puis faites rouler votre souris pour faire défiler la page et trouver le titre du poème orchestré : "Se jouer de l'immobilité muette et de la mobilité aveugle" avec la musique de fond "Les Noces" de Stravinski
Se Jouer de l'Immobilité Muette et de la Mobilité Aveugle
SE JOUER DE L’IMMOBILITÉ
MUETTE ET DE LA MOBILITÉ AVEUGLE
Des hauts murs cois
s'excepte le drapeau claquant -
Sur l'équerre proche :
le cadran du séjour
Filant température –
heure et date du jour
Ici des voix mobiles au
bon sens marquant
Ce sont femmes zappant le
culte du travail -
S'animant de rires au rôle
en catapulte
Lancée fort sur la ville
sans écho qui vaille
Pour entendre ce qui lui
est fait comme insulte
Vient l'instant des lampes
tranquilles du savoir
Qui dans leur temple
gardent tous les chauds discours
Les reines ici sont
parties sans un au-revoir
Qu'est-ce qu'un poète qui
ne leur fait la cour ?...
Mais : coup de vent :
hameçon de circulation
Et sérieux signal de la
ville qui défile
On entre dans la nuit sans
la grande passion
De mettre dans ses filets
des poissons tranquilles
Les passants : ombres
mobiles qui se dissipent
S'empressent filant vers
la caresse du « home »
Un poème qui sur
l'habitude anticipe
Joue sur la paresse
l'altitude de l'Homme
Vitesse ! Quand
sortirons-nous de tes ornières
Au moment où manque
l'entrée d'un horizon ?
C'est bien dans les
courses dernières qu'il se perd
De l'aube au crépuscule
où défaille Raison
Plus d'appel qui conforte
l'amitié sereine
Il faut sceller un pacte
pour la retrouver
Avec les errants à main
liée souveraine
A tous les voyages sans
arrêt entravés
Jeune femmes ! Vous
preniez vos droits de la ville
Et laissiez votre savoir
hors de tous bagages
Mais il manque encore à
la conscience servile
Un poème réarmé de
science sans rage
mardi 26 janvier 2016
LE SOLEIL DES AMANTS DANS LA NUIT QUI TOMBE
LE SOLEIL DES AMANTS DANS
LA NUIT QUI TOMBE
Tout doucement le charroi
du jour vire au gris
Dans les nuages-rois
avançant dans le vent
Des fauves de ville –
monte un chant non aigri
Dans la nuit mauve il
trace un chemin de savant
Alors la chair des mots se
place innocemment
Dans la fugue des feux
rhizomes qui résonnent
Jusque dans l'horizon
noirci incessamment
Sans que rouges braises
viennent et y détonnent
La veille des amants met à
l'aise le soir
Leurs paroles vermeilles
jointes aux sourires
Poussent la belle ardeur
d'un poème – à surseoir
A la lune absente – en
éclaireur du désir
lundi 25 janvier 2016
Sagesse de la Rébellion
SAGESSE DE LA RÉBELLION
Sur le parvis des anges
Quand rien ne les dérange
On dirait que des trolls
S'emparent de paroles
Avec un grand savoir
Sans l'envie de Pouvoir
Rebelles en sagesse
Tenue hors des prouesses
Ils intègrent le temps
Qui fulgure en instants
Musique volubile
Qu'ils partagent en ville
Ils la déclarent immune
En enchantant la lune
Elle les voit briller
Dans leurs fictions liées
Aux étoiles du monde
Tapissées à la ronde
Avec tant de sourires
Accrochés aux désirs
Ils voient un nouvel Homme
Détaché de cette Rome
Donc ne pourrit le rêve
Qu'un beau jour se lève
Dans une aube vermeille
Pour trouver des
merveilles
En espoirs ressurgis
Pour l'âme qui agit
Si la terre se mêle
Aux vœux qui
s'entremêlent
En ville qui renaît
Dans la nouvelle année
...
On retient ce poème
Qui maintenant essaime
Avec ces belles figures
Qui chantent le futur
dimanche 24 janvier 2016
myspace.com/souffleauvent Poème orchestré : "Le Poème Traverse l'Instant"
myspace.com/souffleauvent Poème orchestré : "Le poème traverse l'instant"
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sur myspace.com/souffleauvent Poème orchestré : Au Soir d'Hiver le Temps File Sa toile Rapidement
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myspace.com/souffleauvent . Poème orchestré : Laisser Couler l'Espoir sur la Mèche de Lumières
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vendredi 22 janvier 2016
Au bonheur qui fuit répond l'éveil de la pensée
AU BONHEUR QUI FUIT RÉPOND L’ÉVEIL DE LA PENSÉE
A ce bonheur qui fuit
Dans la nuit qui sourit
Au hasard qui s'ennuie
Au bel art qui s'envie
Aux foules qui s'étalent
Et ...Au temps vertical
Où s'affirment les jours
De tous nos vrais amours
A tresse délaissée
Des caresses laissées
Au titre du désir
S'enfonçant dans la cire
A lumière chérie
Dans l'horizon tari
Là où coulent fontaines
Nous dédouanant des
chaînes
L'aperçu du lointain
Que nous n'avons atteint
Où pourtant nous tendons
Tire là où nous nous
rendons :
Misère – Solitude
Sous toutes latitudes
S’embarrassent de ruines
Aux promesses qui minent
Les revenus d'errance
Pour surcroît de présence
A l'éveil de pensée
Soufflant bonheur passé …
Soyons de ceux qui ouvrent
A ces voix qui recouvrent
Leurs moments de vraie vie
-
A l'ici qui revit
Soyons ceux qui enchantent
Toutes les nuits qui
hantent
Les revenus de tous rêves
Pour qu'ils lèvent la
sève
De l'arbre en énergie
A qui a nostalgie
De son bonheur d'enfant
… :
Mémoire d'éléphant
Gravitant dans l'instant
Ne peut perdre son temps
A saouler son espoir
A voir en son miroir
Visage qui insiste
Avec ce qui résiste
Aux vagues qui refluent
Aux marées qui affluent
Aux bords des océans
Qui voudrait que céans
S'abandonne au passé
Fait de tant de décès
Mais Bonheur se décline
Aux jours que l'on dessine
En horizons prenables
Qu'une « raison »
affable
Nomme « pauvre
illusion »
Reste cette passion
A prendre Ici Ailleurs
Ce présent dans nos cœurs
Et que l'on soit mortel
C'est bien en un seul ciel
Que nous reconnaissons
l'être
Loin de tout le paraître
Si la souffrance embarque
Au bateau qui démarque
Du bonheur dévolu
A ceux qui l'ont voulu
Hors Capital-Tumeur
Elle montre que nos heures
Comptent en verticale
Les moments qui décalent
La seule jouissance
Des biens hors vraie
présence
Laisser Couler l'Espoir sur la Mèche de Lumières
LAISSER COULER L'ESPOIR
SUR LA MÈCHE DE LUMIÈRES
S'abreuver du vin du soir
En laissant couler
l'espoir
Sur la mèche des lumières
Qui s'allume dans les
nerfs
De la ville entrée en
veille
Tirer la lie de sa treille
Où le vif crû de
l'instant
Coule en la veine du temps
Ruissellement des
enseignes
Sous cette nuit et son
peigne
De pluie sur le carrefour
D'où se plie un air
d'amour
Et … Sur la pierre bien
pâle
Remue le rêve qui cale
Le proche dans le lointain
Comme en un miroir sans
teint
Ici vives sont les voix
Qui s'accordent à la joie
Orchestrant toute
rencontre
Où lentement se démontre
Le défilé des sourires
Sans avoir à défaillir
De la rumeur qui file
Son heure d'automobiles
Respirations à tout
prendre
Sur le boulevard –
toutes cendres
Braises et feu qui attend
Au hasard de tout partant
Pour conquérir
brillamment
Le doux bruit si désarmant
De la musique des rêves
A ce moment d'une trêve
Saveur suave du soir
Où se gravent les revoirs
Expulsés de tout travail
Où se blessent et
s'entaillent
Les paroles d'amitié …
C'est de nouveau à lier
Le partage souverain
Que se donne cet entrain
jeudi 21 janvier 2016
AU SOIR D'HIVER LE TEMPS FILE SA TOILE RAPIDEMENT
AU SOIR D'HIVER LE TEMPS
FILE SA TOILE RAPIDEMENT
La rue qui se penche vers
le soleil
Laisse griser ses toits
sous la lumière
On en oublie le tumulte
d'abeilles :
Ces voitures au passage en
éclairs
Et les nuages en cirrus
languissent
Dans l'azur qui les
caresse et sourit
Aux arbres dans leurs
ficelles-réglisse …
Mon cœur ne se blesse au
corps de Paris
Le temps vif file sa toile
en poème
Qui rosit tendrement avec
le ciel …
Alors viennent les figures
de bohème
Jetant sur la glace des
voix leur sel
Un fleuve ici se remplit
du travail
Arrêté mais son air est
devenu
Poussière de bruits qui
vaille que vaille
Met à notre vue le soir
tout à nu... :
Un souffle qui emporte ma
musique
Et agrandit les portes de
l'instant
Métamorphosant tous les
chœurs antiques
Suspendus au brillant
fanal du temps
Au navire se débattant
dans la houle
Et vagues après vagues
surmontées
Vient – vire et
s'enroule toute la foule
Que l'horizon bien rouge a
remontée
Puis s'enfilent les voiles
de la nuit
Contre l'esquif où se
meut le désir
Pendant que l'étoile du
soir s'essuie
Aux voix de femmes clamant
leur empire
mercredi 20 janvier 2016
VOUS QUI CHERCHEZ ENCORE LE PRINTEMPS
VOUS QUI CHERCHEZ ENCORE
LE PRINTEMPS !
De la vie les cent étoiles
mouillant l'obscur
Toutes leurs couleurs dans
le gel qui les assaille
Tous ces travailleurs de
peine n'en ont cure
Comme du sang de la ville
qui s’entrebâille
Nul tête à queue dans le
souvenir éreintant
Sinon il faudrait croire
que le pauvre rebelle
Le rappelle encore ce beau
chant déroutant
Qui insistait dans les
trilles du petit merle
Et comme lancé dans une
errance inconnue
Le poète se brûle aux
paroles qui tancent
Sa voix comme celle d'un
enfant mis à nu
Mais nul doute qu'elle les
emporte puis danse
O Amis qui cherchez encore
le printemps
Baignez vos regards dans
cette nuit qui s'écrème
Vos matins sortent des
discours sur notre temps
Vous pourriez ainsi crier
dans le matin blême !
Et le poète en modulerait
un credo
D'où qu'on puisse toucher
trace de ceux qui passent
Non que l'on y trouve
utopique Eldorado
Mais qu'enfin de la peine
plus rien ne s'efface
Pour que le jour venant il
soit bien affirmé -
Même si les fleurs fanent
pour les pessimistes -
Que c'est l'Humanité
qu'il faut encore aimer
A travers les travaux et
les jours qui insistent
Sinon les reclus dans la
misère et l'oubli
Ne sauraient entendre les
voix de leurs frères
Préparant ainsi pour la
tyrannie le lit
Qui ne s’accommode que
de ce qui lui sert
mardi 19 janvier 2016
L'UNIVERS ET L'INSTANT DU COURAGE
L’UNIVERS ET L'INSTANT DU
COURAGE
Quand avec le pavot
rentrant dans mon ennui
Je me trouvais dévot pour
toutes les brillances
Le doute m'affranchissait
des mots de la nuit
Ah ! Comme s'affirmait ma route avec distance !
Ah ! Comme s'affirmait ma route avec distance !
J'ai longtemps rêvé de
courses dans l'univers
Aussi – désentravé des
fers j'accrochais la toile
Qui demeure une éponge de
mes humbles vers -
Pour tous mes petits
songes en la belle étoile
Vénus que je chante
sourit à mon Paris
Ce voyage m'enchante et
donne la présence
Pour la circulation au
clinquant non tari
Qui meuble ma passion
blottie dans le silence
Mille feux dans ce monde
ôtent ma nostalgie
Et creusant ma voix ronde
je peaufine en musique
La logeant bien ici avec
quelque magie
Pour pauvres mots qui ne
puissent être stratégiques
Ainsi je devenant désirs
d'altérité
Désigne un revenant en si
vraie vive veille
Que je suspends le lieu
avec grâce et beauté
A la corde de dieux
vibrant en grand soleil
Et l'obscur s'embellit
sous la pierre et les arbres
Toute ombre en a pâli
suivie par la lumière
Où le phosphorescent
éclat s'expulse du marbre
Et recouvre l'accent d'une
entière rivière
Émulsifiés mes vers
s'épuisent à l'amour
Qui devient une mer où
l'on puise l'écume
Pour charme désuet d'un
si léger séjour
Qui resterait muet sans
les beaux traits de lune
On s'engage de près à
suivre la marée
Pleine de ses apprêts
courant comme en la joie
Sur tout le boulevard qui
se sent resserré
Par ces mots bavards dont
elle n'est pas la proie
Et la ville cueillant du
ciel le suif d'hiver
Cette vie accueillant les
fruits du partage -
On va donc la mâchant en
tant et tant de vers
Que tout en le sachant
l'instant devient courage
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