vendredi 29 janvier 2016

Un très beau poème d'amour ...


Sans le faire vraiment exprès
J'ai posé sur ton coeur
Des mots qui t'ont troublé
De petites rimailles sans aucune valeur
Tout ceci par plaisir
Comme exutoire aussi
Toi de ton côté tu recherchais
Peut-être l'oubli...... 

                                                            Ozymandias


                                   

Ma suite...
sans être une fin.

Une hirondelle ne fera jamais le printemps,
Même tes mots tardifs n'arrêteront pas le temps,
Malgré leur teneur, l'encre des yeux s'écoule,
Les jours sans toi ne sont qu'ombre dans la foule.

Pour apprécier ce poème et comprendre,
Le passé brusquement réduit à des mots cendre,
Portant toujours plus haut sa flamme et son émoi,
De l'impatience, notre amour avait connu la loi.

Maintenant il glisse et voilà qu'il m'assaille
Vient-il me livrer une dure bataille?
Tel un félin cruel, il bondit, me surprend
Cet amour que je croyais mort par délaissement .

Sans feu, la passion est une misère humaine,
Car les flammes ne se nourrissent pas de rengaine,
Mais leurs brûlures restent intactes dans le coeur,
Et mes bras n'ont étreint aux heures de douleur,

Qu'un visage d'ombre au sourire absent,
En passant sur les épines des roses du vent.
Viens-tu à mon Parthénon chercher la vérité?
Je te réponds que je suis blessé mais entier.

Approchons de l'autel puisque nos mains sont pures,
Je n'ai point fauté devant autres créatures,
Mon âme et mon coeur sont restés loyaux et fiers,
Vois! Le soleil rutile aujourd'hui comme hier.

L'oiseau chante encore gaiement en te côtoyant,
Les relents de ma passion grondent dans mon sang,
La vie est inconstante et jamais ne lasse,
L'amour jette ses filets quand la marée est basse.

Indiscret son soleil réchauffe ma maison,
Son baiser endiablé bouscule ma saison,
Ce doux printemps reverdira-t-il ma prairie?
Mon regard vagabonde sur ton corsage fleuri.

Tes rimes aujourd'hui m'étonnent par leurs atours,
Leurs sèves abondantes m'interrogeront toujours,
Tout ce qui te touche ne sait pas attendre,
Et je rêve que notre feu mal éteint puisse reprendre

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