AU BONHEUR QUI FUIT RÉPOND L’ÉVEIL DE LA PENSÉE
A ce bonheur qui fuit
Dans la nuit qui sourit
Au hasard qui s'ennuie
Au bel art qui s'envie
Aux foules qui s'étalent
Et ...Au temps vertical
Où s'affirment les jours
De tous nos vrais amours
A tresse délaissée
Des caresses laissées
Au titre du désir
S'enfonçant dans la cire
A lumière chérie
Dans l'horizon tari
Là où coulent fontaines
Nous dédouanant des
chaînes
L'aperçu du lointain
Que nous n'avons atteint
Où pourtant nous tendons
Tire là où nous nous
rendons :
Misère – Solitude
Sous toutes latitudes
S’embarrassent de ruines
Aux promesses qui minent
Les revenus d'errance
Pour surcroît de présence
A l'éveil de pensée
Soufflant bonheur passé …
Soyons de ceux qui ouvrent
A ces voix qui recouvrent
Leurs moments de vraie vie
-
A l'ici qui revit
Soyons ceux qui enchantent
Toutes les nuits qui
hantent
Les revenus de tous rêves
Pour qu'ils lèvent la
sève
De l'arbre en énergie
A qui a nostalgie
De son bonheur d'enfant
… :
Mémoire d'éléphant
Gravitant dans l'instant
Ne peut perdre son temps
A saouler son espoir
A voir en son miroir
Visage qui insiste
Avec ce qui résiste
Aux vagues qui refluent
Aux marées qui affluent
Aux bords des océans
Qui voudrait que céans
S'abandonne au passé
Fait de tant de décès
Mais Bonheur se décline
Aux jours que l'on dessine
En horizons prenables
Qu'une « raison »
affable
Nomme « pauvre
illusion »
Reste cette passion
A prendre Ici Ailleurs
Ce présent dans nos cœurs
Et que l'on soit mortel
C'est bien en un seul ciel
Que nous reconnaissons
l'être
Loin de tout le paraître
Si la souffrance embarque
Au bateau qui démarque
Du bonheur dévolu
A ceux qui l'ont voulu
Hors Capital-Tumeur
Elle montre que nos heures
Comptent en verticale
Les moments qui décalent
La seule jouissance
Des biens hors vraie
présence
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