INAUGURER UN NOUVEL
HORIZON
De l'incertain cloué aux
murs de la raison
Nous pouvons pourtant
fabriquer un horizon
Même si l'obscur ébranle
toutes nos recherches
Notre amour de l'humain
vendra toute sa mèche
Il fait bon au p'tit matin
rêver d'insouciance
Tout en se remplissant de
la folle présence …
A côté de la maison du
rêve un chante monte
En dehors du souffle des
fauves qu'il démonte
Même si le poème est un
faible exutoire
Contre la vitesse demeure
l'écritoire
Et quand toutes les lumières
encore insistent -
Comme dans un incendie du
cœur on résiste
Et l'on trame toute la vie
en un futur
Le passé perdu des horizons se suture
Pourtant àl'instant vrai où l'on ne se répète
Pourtant àl'instant vrai où l'on ne se répète
Oui ! Il inaugure un
nouveau sang dans nos têtes
Nous avons perdu la
mémoire du souci
Et nous oublions celle de
tous les rassis
Si nous nous assimilons à
tout miséreux
C'est de savoir qu'ils ont
été aussi heureux
De là le poème qui
chante sur deux jambes :
L'instant que l'on trace
et le temps qui toujours passe
C'est bien debout sur
terre - debout face au ciel
Qu'en compagnon des éveils
on tient l'essentiel
Qu'on puisse encore entrer
dans la révolution
Celle où se rencontrent
les plus belles passions
Mais le moment où
lentement monte le jour
On ne l'oublie jamais dans
notre humble séjour
Là où l'on danse avec
les mots de la pensée
Accordant sa musique avec
les voix cassées
On tâche de se relever de
leur silence
En les accompagnant encore
hors de l'absence
Pendant ces crues
nouvelles du sens on se lance
Au faîte des vagues de
rumeurs qui encensent
Le si brillant passage de
la nuit au jour
Pendant ce temps où l'or
du ciel ouvre l'amour
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