LE VENT ROULE DANS LEURS
BAISERS
Le vent roule dans les
baisers
Des saouls de la grande
tendresse
C'est une tempête qui se
dresse
Aux bras de ceux qui ont
osé
On entend battre les
paupières
Aux yeux qui se sont
rencontrés
Et se trouvent un si bel
attrait
Que de Sisyphe happent la
pierre …
Ils la portent à leur
sommet
Après avoir franchi la
pente
De tout ce que chante et
sente
En leur chœur qui ne se
soumet
Et leur temps se
démultiplie
Vite – lentement –
court et long
Ouvrant les portes et
leurs gonds
Ramenant l'horloge à ces
plis
Variant les discours et
caresses
En vœux légers et si
lourds
Que leurs mains de tendre
velours
Suppriment toute la
vitesse
Leurs pensées vont à
leurs corps nus
Livrant leurs intimes
secrets
Qui deviennent pour eux :
sacrés
Et les emportent dans les
nues
Leurs chairs prennent
cette amplitude
D'âmes rentrant dans la
lumière
Qui de l'ombre passent la
barrière
Jusqu'à un monde en
altitude
La tempête : ils
l'ont oubliée -
Perchés au sommet de leur
art
Ils ont vaincu le prime
hasard …
Du soleil ils sont les
alliés
Ils côtoient le plus bel
océan
Armés de toutes les
étoiles
Découvrant du ciel tout
son voile -
Ils prennent l'infini
béant
Leurs corps se creusent à
la source
De toutes belles
découvertes
Ne leur faisant perdre la
tête
Qui garde toujours leurs
ressources
Lors – ayant la terre
pour amie
Et délivrés de
l'oppression
Ils font de leurs
raisons : passion
Et lui livrent leurs bons
semis
Car aucun désir délétère
Ne s’immisce dans leurs
vertus
Et le monde qui s'évertue
A l'oubli – sort de leur
terre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire